KABYLIE (TAMURT) – En plus de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes, un autre journaliste français détenu arbitrairement par le régime algérien, environ 1000 détenus politiques kabyles sont derrière les barreaux en Algérie. Si les deux premiers sont défendus bec et ongles par les autorités françaises, les détenus kabyles, notamment ceux de l’affaire de Larbaa Nath Irathen, sont livrés à eux-mêmes.
Ils sont un peu oubliés même en Kabylie. Seuls l’URK, le MAK et un peu le RCD évoquent les détenus kabyles, dont 49 sont condamnés à vie. Peut-on parler de fête d’indépendance alors que des centaines de Kabyles croupissent dans les geôles du régime algérien ?
Qui peut ou comment libérer les détenus politiques kabyles ?
Certains pensent que la diaspora kabyle en France doit se mobiliser pour eux, surtout avec la détention de Boualem Sansal très évoquée par la presse et la classe politique française. « Faut dire la vérité, même en France les Kabyles ont peur du régime algérien, ce qui explique leur immobilisme », nous déclara un militant de l’URK établi à Marseille, en France. « À vrai dire, le régime algérien est très vulnérable et tremble devant la pression internationale, même s’il fait semblant de tenir tête à la France.
On doit se mobiliser pour nos frères kabyles. C’est un devoir. Si on ne bouge pas, nous serons beaucoup à les rejoindre dans les prisons algériennes », propose un autre militant indépendantiste kabyle émigré. Le régime algérien ne recule devant rien et ne connait aucune limite dans sa répression contre le peuple kabyle. Il continuera ainsi si le peuple kabyle ne réagit pas.
Idir Yatafen
« LONGUE VIE À LA CULTURE AMAZIGH »
L’identité amazighe dépasse aujourd’hui les frontières. Elle est maintenant internationale, plurielle, mélangée à d’autres cultures… Mais elle est aussi très stable, très ancrée et revendiquée par de nombreux jeunes Amazighs du monde entier. La liberté, la résistance et la fierté font partie des valeurs importantes pour les Amazighs. Une des forces incroyables des Amazighs est de transmettre leur culture oralement, de génération en génération et depuis des siècles. Les facettes complexes de la culture sont contées, chantées, dansées, cuisinées… Cette transmission orale a su survivre aux siècles, aux contextes historiques, à la mondialisation… Pour arriver jusqu’à nous, ébranlée mais intacte et puissante. Dihya ⴷⵉⵀⵢⴰ
Le probleme des Kabyles c’est les KDS, alies de nos bourreaux. Ce sont eux qui ont infiltresd toutes les mailles de la societe Kabyle et pour quelques douros , rapportent leurs freres et soeurs a nos tortionnaires. Ceci en Kabylie et a l’etranger . J’en connais quelques uns dans mon environnement et vous en connaissez quelques uns aussi. Je ne parle meme pas des grosses cylindres KDS alies du systeme. Je parle des petits minables qui font le sale boulot de surveiller leurs freres et soeurs.
Donc le probleme est Kabyle-Kabyle.
Assez des demi-mots. Assez des illusions. Il faut le dire clairement : la Kabylie est un territoire occupé, et le régime algérien est une puissance coloniale qui se comporte en Kabylie comme la France coloniale d’hier. Répression, arrestations arbitraires, tortures, procès expéditifs, condamnations à vie : voilà le prix que paie un peuple simplement pour vouloir exister librement sur sa terre.
49 Kabyles condamnés à perpétuité. Des centaines d’autres derrière les barreaux. Leur crime ? Aimer leur identité, défendre leur culture, refuser l’assimilation forcée et l’arabisation imposée. Pendant ce temps, le régime algérien déroule le tapis rouge aux islamistes, engraisse ses généraux, et écrase toute voix libre, en Kabylie plus qu’ailleurs.
Et pendant qu’Alger fête son « indépendance », la Kabylie continue de vivre sous une occupation intérieure.
L’heure n’est plus aux lamentations, mais à la rupture. Ce régime n’est pas réformable. Il ne changera jamais. Il ne comprend qu’un seul langage : celui du rapport de force. La Kabylie doit donc s’organiser pour son autodétermination, pour sa liberté, pour son indépendance.
À la diaspora kabyle : le silence est une trahison. Ce n’est pas en se fondant dans la République française ou en priant pour une « aide internationale » que la Kabylie s’affranchira. C’est par la mobilisation, la structuration, et la mise en place d’un véritable gouvernement kabyle en exil, soutenu par son peuple et par la pression internationale.
Oui, le régime algérien tremble devant cette idée. Il sait que la Kabylie est son talon d’Achille. Il sait que sans la Kabylie, l’édifice vacillera. Alors il frappe fort. Il enferme, il torture, il diffame. Mais plus il frappe, plus il prouve sa peur.
À nous de ne plus avoir peur. À nous de libérer nos détenus politiques en brisant la prison mentale dans laquelle on veut enfermer tout un peuple. Il n’y aura pas de liberté individuelle sans libération collective. Il n’y aura pas de justice sans rupture avec l’État algérien. Il n’y aura pas de paix tant que la Kabylie ne sera pas indépendante.
Azul s-qvaylit .
Il faut appeler la diaspora à descendre en masse pour défendre les Kabyles otages du régime terroriste d’Alger.
Seul la mobilisation fera changer la donne.
Kabylie KABYLE de Matoub