KABYLIE (TAMURT) – La guerre dite de libération algérienne a été préparée et déclenchée en Kabylie par des Kabyles. Elle a été aussi menée par les Kabyles et gagnée par les Kabyles en 1962, mais elle est appelée « la guerre d’Algérie » ! Hormis les Chaouis qui ont suivi les Kabyles dans leur guerre contre la France coloniale, le reste des Algériens, en majorité, étaient avec l’armée française et ont même combattu les maquisards kabyles.
Après le congrès de la Soummam, à Ouzlaguen, qui a orienté et organisé cette guerre, l’indépendance a été signée par Karim Belkacem. Les archives ne mentent pas. Au soir du premier novembre 1954, les maquisards kabyles étaient dans l’obligation d’envoyer des effectifs dans des régions algériennes pour faire croire aux Français qu’il s’agit d’un soulèvement armé algérien et pas seulement kabyle. Ouamrane a accompagné, par exemple, 150 maquisards kabyles vers Blida pour déclencher la guerre dans la Mitidja au premier novembre 1954.
Les Français et les Algériens ont découvert stupéfaits le déclenchement de la guerre par les Kabyles. À Tlemcen, Mascara, Sidi Bel Abbès, Tiaret, Oran, toutes les régions de l’ouest algérien n’avaient de combattants qu’après le 5 juillet 1962. À ce jour, les Algériens refusent de reconnaitre que ce sont les Kabyles qui les ont libérés, mais en plus ils n’affichent que du mépris envers le peuple kabyle.
La Kabylie finira par avoir sa vraie indépendance, tôt ou tard.
Idir Yatafen



Il faut reconnaître que les Kabyles ont inventé le **“stratagème historique”** avant l’heure : préparer, déclencher et gagner la guerre, tout en laissant au reste du pays le loisir de croire qu’ils y ont contribué autant. Un vrai **chef-d’œuvre de coordination stratégique** : 150 maquisards envoyés à Blida dès le 1er novembre 1954, pour donner l’impression d’un soulèvement général… et hop, tout le monde parle de “guerre d’Algérie” comme si c’était spontané.
Les Chaouis ont eu la sagesse de suivre le mouvement — solidarité montagnarde oblige — mais pour le reste, apparemment, beaucoup préféraient garder la médaille côté français. Qui aurait cru que l’indépendance pouvait être **un exercice de dissimulation géographique et politique** ?
Les archives sont formelles : c’est bien la Kabylie qui a mis le feu aux poudres, orchestré la logistique et poussé la stratégie jusqu’au bout, tout en laissant aux historiens le soin de réécrire l’histoire à leur goût. Alors oui, qu’ils continuent de bouder, mépriser ou ignorer : un jour, la Kabylie aura sa vraie reconnaissance — et peut-être qu’alors, on pourra célébrer enfin **l’indépendance avec un sourire en coin, façon kabyle**.