Archives annuelles: 2010

Le pouvoir recycle la haine égyptienne

En kabylie le pouvoir recycle la haine égyptienne. En kabylie l’agression sauvage et les humiliations subies par l’équipe nationale algérienne de football et ses supporters de la part de « leurs frères égyptiens » ont indigné toute la Kabylie.

Reportage, Yennayer, les Kabyles en parlent

Yennayer est la fête qui marque le début de l’année chez les peuples Amaziγ de l’Afrique du nord : Tamazγa. A l’opposé des autres fêtes célébrant le même événement chez d’autres peuples. Yennayer demeure profondément païen et échappe ainsi à la récupération par les religions. Le fait d’attribuer un événement non religieux au début de l’ère Amaziγ renforce cette tendance.

Les dessous d’un match de foot

ALGERIE (Tamurt) - Les insultes proférées par les citoyens et le gouvernement égyptiens à l’égard de l’Algérie et de ses symboles (le drapeau algérien fut brûlé même par un collectif d’avocats) n’ont suscité des réactions dignes que de la population algérienne. L’Algérie officielle, comme à son habitude à la solde du colonialisme arabo -baathiste, s’est faite le chantre de l’arabisme, méprisant la culture du peuple amazigh en réduisant son pays à une contrée satellitaire du Moyen-Orient.

Nadir Chelbabi, militant du MAK arrêté par la police, puis relâché

Nadir Chelbabi, un militant actif du MAK vient d'être interpelé par la police de Sidi-Aïch dans la wilaya de BGayet.

Yennayer, un repère dans l’histoire des Amazighs

Yennayer reste l’unique fête, proprement dite, que toutes les régions d’Algérie célèbrent. Le 1er Yennayer, coïncidant chaque année avec le 12 janvier du calendrier grégorien prend de plus en plus de l’ampleur et de la place, même si, les réactions officielles demeurent toujours les mêmes. Elles sont faites, dans leur ensemble, de mépris et surtout de négation.

Echourouk, une imposture au service du DRS

ALGÉRIE (Tamurt) - Pourtant, Echourouk a réalisé une percée fulgurante dans le paysage médiatique algérien. Cette brusque ascension est d’autant plus douteuse qu’elle suscite bien des interrogations. Comment un journal qui en 2008 tendait encore la Sébile a-t-il réussi à damer le pion aux poids lourds de la presse algérienne? Comment un quotidien sorti de nulle part réussit-il en moins de dix ans d’existence à se tailler l’image d’un géant médiatique au moment où El Khabar et El Watan, deux journaux de référence, peinent à augmenter leur lectorat? Par quel tour de magie une publication obérée jusqu’au cou atteint-elle, en quelques mois, un tirage de plus d’un million d’exemplaires?

Mon Yennayer en Suède

KABYLIE (Tamurt) - Lyazid m'a demandé comment je fêtais Yennayer. Au début j'ai eu surtout honte : mes parents ne m'ont pas transmis de tradition de célébration de cette date. Mais la seconde d'après j'ai fait ce que j'ai commencé à faire depuis quelques années : je me suis dit que c'est à moi de prendre la responsabilité de redonner vie aux traditions kabyles qui ne m'ont pas été transmises. J'ai répondu à Lyazid : « bien sûr que je fête Yennayer. Je t'enverrai une description ».

1re partie Kabylie, éléments anthropologiques : La fête ou l’égarement des sens

CONTRIBUTION TAMURT - Un écrivain kabyle écrivait dans ce sens : « quand le Kabyle invite les “{Idebbalen}*” à animer une fête chez lui, il s’empresse de les payer et d’oublier cet épisode de sa vie…}». L’instant de fête est ainsi considéré comme un égarement temporaire duquel il faut se ressaisir au plus vite pour reprendre le cours d’une vie normale, donc austère à l’image de la ruralité des montagnes.

Les Kabyles de Marseille

Le début du vingtième siècle a été marqué par la Première Guerre mondiale qui a entrainé des répercussions économiques néfastes sur le monde entier. La France n’a pas été épargnée donc la Kabylie qu’elle administrait en a été davantage atteinte par la famine de cette époque.

Aseggas ameggaz 2960/2010

KABYLIE (Tamurt) - Pour que ce vœu soit exaucé, nous savons tous que nous devons dépasser nos divergences stériles, prendre conscience de nos égarements politiques, ne serait-ce que pour répondre à l’effervescence d’une jeunesse avide d’une Kabylie digne et solidaire. Inutile de nous attarder davantage sur nos échecs. Ils ne proviennent ni de nos tares, ni d’un quelconque asservissement. Nous n’avons d’autres démérites que le poids de notre erreur à vouloir imposer à toute l’Algérie une option ancrée dans notre culture millénaire; l’attachement à toutes les libertés, à la démocratie et à la tolérance. Cette option adoptée par des pays lointains ne cesse de prodiguer à leurs habitants sécurité et richesse. Et c’est justement ces Eldorados lointains que nos jeunes tentent de rejoindre dans des embarcations de fortune, au péril de leur vie.
- Advertisment -

Most Read