KABYLIE (TAMURT) – Le 29 septembre 1963, Hocine Ait Ahmed et le colonel Mouhand Oulhadj et tant d’autres maquisards kabyles avaient décidé de créer le Front des forces socialistes, le FFS, et de prendre les armes en Kabylie pour se défendre contre l’armée des frontières conduite par les deux criminels, Boussouf et Boumediene.
Environ 500 maquisards kabyles ont été tués par l’armée des frontières. Usés par 7 ans de guerre alors que l’armée des frontières avait le soutien indirect et secret du général Charles de Gaulle, Hocine Ait Ahmed avait perdu la bataille. Depuis, la Kabylie se trouve entre les griffes d’un autre colonisateur pire que la France. L’Algérie domine le peuple kabyle jusqu’à lui interdire sa propre langue. Quant au FFS, Hocine Ait Ahmed avait décidé de rentrer de son exil en 1989 dans l’espoir de mener son combat, de manière pacifique cette fois-ci, mais en vain.
Le peuple algérien a préféré tourner le dos au FFS et ne veut pas de ce parti de Kabyles. Le peuple algérien préfère, en 1992, à ce jour d’ailleurs, le FIS ou autres islamistes. Les Kabyles sont systématiquement rejetés et par le pouvoir algérien et par le peuple algérien.
Aujourd’hui, en 2025, le FFS n’a presque aucun élu en dehors de la Kabylie, seulement quelques-uns à Alger, des Kabyles algérois évidemment.
Depuis le début des années 2000, le peuple kabyle, dans sa majorité, a décidé de prendre en main son destin. Le FFS fait partie désormais de son histoire. Ceux qui s’autoproclament aujourd’hui du FFS ne sont que des pantins utilisés par le régime algérien pour jouer la fausse représentation de la Kabylie.
Idir Yatafen
Ah, le FFS… Quelle épopée! Fonder un parti pour résister à l’oppression, se battre contre des criminels en uniforme, rêver de démocratie… pour finir remplacé par une poignée de pantins dociles tout juste bons à faire tapisserie dans un hémicycle déserté par la dignité.
Et quelle lucidité du peuple algérien ! En 1992, entre un projet progressiste porté par des intellectuels kabyles et un délire islamiste rétrograde, il a su trancher net. Bravo pour ce flair politique digne des plus grandes tragédies nationales ! Résultat ? Des décennies de régression, d’exclusion, et une Kabylie coincée entre la nostalgie et la trahison.
Quant aux survivants du FFS version 2025 ? Magnifiques marionnettes ! On les applaudit : ils récitent bien leur texte, lèvent la main quand on leur dit, et surtout, ne font pas de vagues. Quelle belle fin pour un parti né dans le sang, la montagne et l’espoir… Devenir un accessoire folklorique dans un système qui l’a vidé de tout sens.
Finalement, tout est rentré dans l’ordre : la Kabylie sous contrôle, le FFS sous perfusion, et l’Algérie éternellement fidèle à ses fossoyeurs.