KABYLIE (TAMURT) – Il ne se lasse pas de monter sur scène et de chanteur encore même à 75 ans. Lui, c’est l’enfant prodige d’Iboudraren, Lounis Ait Menguellet. Il vient de programmer une série de galas artistiques avec ses enfants, en France et au Canada, mais aussi quatre galas cet été en Kabylie. Ait Menguellet ouvrira le bal le 03 août prochain au stade de la ville balnéaire de Tigzirt, en Kabylie maritime.
Une ville très convoitée par les estivants durant la période des grandes chaleurs. Le 07 août, l’équipe de Lounis Ait Menguellet prendra le chemin de la haute Kabylie, au stade d’Ath Ouacif, en pleine montagnes du Djurdjura. Le chanteur populaire veut aussi s’approcher des villageois et de ses fans dans le milieu rural où lui-même a vu le jour.
La semaine suivante, soit le 15 août prochain, Lounis fera un tour à Vgayet, toujours en plein air au stade d’Amizour. Pour clore sa tournée, l’enfant d’Ighil Bwamas reviendra encore en Kabylie maritime, à la ville des artistes, à Azzefoun, à la place des Caroubiers. Une ville jumelle de Tigzirt, elle aussi très prisée par les touristes en été.
Lounis Aït Menguellet est toujours populaire en Kabylie. Il est estimé par toutes les générations, lui qui a commencé à chanter en 1967, y a exactement 58 ans. « Lounis est une légende vivante. Son énergie et son talent artistique ne peuvent que nous émerveiller. Il force le respect. Certes, on peut ne pas être d’accord avec lui sur certains sujets politiques et on sait tous qu’il n’est pas par exemple pour l’indépendance de la Kabylie. Il a le droit d’avoir ses propres opinions, on se doit de le respecter autant que lui respecte tous les Kabyles sans exception. Il reste un chanteur kabyle qui a beaucoup donné pour la Kabylie », estime Nacera, une institutrice de la langue tamazight dans une école à la ville de Tizi Ouzou, qui dit qu’elle compte assister aux 4 galas de Lounis Ait Menguellet en Kabylie et peut-être même a celui qu’il compte programmer à la ville de Nice en France.
Effectivement, Lounis Ait Menguellet est une légende vivante et profiter de chacune de ses productions artistiques est une change à saisir.
Idir Yatafen