Le journaliste français Christophe Gleizes jugé en appel le 03 décembre

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Christophe Gleizes
Christophe Gleizes

TIZI OUZOU (TAMURT) – Condamné le 29 juin dernier à sept ans de prison ferme, le journaliste français Christophe Gleizes sera jugé en appel le 03 décembre prochain à la cour de justice de Tizi-Ouzou, a indiqué son avocat Amirouche Bakouri, exerçant au barreau de Bgayet. Venu en Kabylie pour faire un reportage sur la JSK, il se trouve accusé «d’apologie du terrorisme », allusion au Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie, arbitrairement classé « organisation terroriste » par Alger en mai 2021.

La date du procès en appel du journaliste français indépendant et collaborateur des magazines Society et So Foot est fixé au 03 décembre prochain, selon son avocat. Il a été reconnu coupable en première instance d’« apologie du terrorisme » et de « possession de publications à but de propagande nuisant à l’intérêt national ». Avant son procès, il a été arrêté et assigné à résidence durant treize mois à Alger avec donc interdiction de quitter le territoire. Me Amirouche Bakouri rejette en bloc les accusations portées contre son client. Pour lui, Christophe Gleizes, un journaliste sportif reconnu, avait pour le seul objectif « de réaliser un reportage sur l’histoire et la passion entourant la JSK», selon ses déclarations à un média local.

Néanmoins, il reconnait que son client n’avait pas d’accréditation de presse nécessaire pour faire son travail. « Il est indéniable qu’il est entré sur le territoire avec un visa touristique et sans accréditation de presse, constituant une violation des lois algériennes en matière de procédure. Nous reconnaissons cette erreur administrative », a souligné cet avocat. Celui-ci compte montrer lors du procès en appel « qu’il y a eu une confusion regrettable et dangereuse entre le non-respect d’une procédure administrative et une accusation criminelle extrêmement grave », a-t-il annoncé au même média.

Pour sa part, l’organisation Reporters sans frontières avait réitèré son appel à la libération du journaliste Christophe Gleizes, tout en rappelant qu’il « n’a fait qu’exercer son droit à informer ».

Arezki Massi

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