 – Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, s'implique personnellement dans l'affaire du prisonnier politique Boualem Sansal. Il a exhorté ce lundi 10 novembre Abdelmadjid Tebboune à « un geste humanitaire » pour l’écrivain emprisonné depuis un an et au cœur d’une grave crise diplomatique entre Alger et Paris.){kind=link}
BERLIN (TAMURT) – Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, s’implique personnellement dans l’affaire du prisonnier politique Boualem Sansal. Il a exhorté ce lundi 10 novembre Abdelmadjid Tebboune à « un geste humanitaire » pour l’écrivain emprisonné depuis un an et au cœur d’une grave crise diplomatique entre Alger et Paris.
Frank-Walter Steinmeier, dont le rôle est d’ordinaire essentiellement honorifique, a demandé à son homologue algérien de faire un « geste humanitaire » à destination du septuagénaire atteint d’un cancer. Il a aussi proposé que Boualem Sansal soit transféré en Allemagne pour « y bénéficier de soins médicaux…. compte tenu de son âge avancé … et de son état de santé fragile ». Une demande très rare du président allemand : contacter leurs homologues étrangers pour des affaires de prisonniers politiques n’est pas dans la tradition des présidents allemands. Les bonnes relations diplomatiques entre Alger et Berlin peuvent-elles jouer en faveur de la libération de Boualem Sansal ?
Bientôt, une année que Sansal a été injustement jeté derrière les barreaux. Si un malheur lui arrivait, Tebboune se retrouverait dans de sales draps. Certains parlent même de l’intervention du président américain, Donald Trump, pour libérer l’écrivain Boualem Sansal. La pression s’accentue sur le régime d’Alger concernant cette affaire. Un régime complètement isolé sur la scène internationale.
Idir Yatafen