ALGÉRIE (TAMURT) – Le drone malien abattu par l’armée algérienne sur le sol malien en mars dernier devient une affaire d’État qui est loin de connaître son épilogue. Le Mali a déposé une plainte à la Cour de justice internationale contre l’Algérie, avec ses preuves irréfutables que le drone a été détruit par l’armée algérienne sur le sol malien, à plus de 20 kilomètres des frontières algériennes.
La trajectoire du drone malien a été tracée par un GPS et le Mali demande à l’Algérie de montrer la preuve qu’il a traversé la frontière algérienne. Devant le fait accompli et la preuve présentée par les Maliens, l’Algérie n’a d’autre choix que de fuir en avant. Les Algériens ont refusé d’accepter cette plainte ni de répondre favorablement à la justice. « Nous demandons à l’Algérie de nous affronter devant la justice et on verra qui a raison et qui a tort. La fuite en avant de l’Algérie démontre clairement que l’Algérie a violé notre souveraineté sans aucune raison et a abattu notre drone juste par provocation », laisse entendre un diplomate malien à l’ONU.
L’acte lâche de l’Algérie de provoquer son voisin malien, un pays qui a soutenu la guerre de libération algérienne de 1954 à 1962, démontre que le régime algérien est mafieux et même terroriste. C’est facile de s’en prendre à un pays faible et instable comme le Mali. L’Algérie ne peut pas bouger le petit doigt devant la caserne israélienne installée du côté marocain, non loin de Tindouf. Netanyahou ne plaisante pas.
Idir Yatafen