ALGÉRIE (TAMURT) – Le général algérien Abdelkader Heddad, alias « Nacer El Djen », patron de la DGDI et réputé très proche du général criminel kabyle Mhenna Djebar, vient de faire la belle. Il a été arrêté au début du mois de juillet dernier, pour des raisons qui ne relèvent à vrai dire que de règlements de comptes entre généraux mafieux qui se disputent le pouvoir en Algérie.
Il a été arrêté et incarcéré à la prison militaire de Blida puis transféré à la prison de Béchar. Il y a dix jours, il a été placé en résidence surveillée à Sidi Fredj et surveillé par une armada d’agents du DRS. Hier matin, le 19 septembre, le général incarcéré n’est plus là. Il s’est évadé. Tous les corps de sécurité algériens ont été mobilisés pour le retrouver. Des bouchons monstrueux ont été provoqués à Alger, Blida, Tipaza et même à Boumerdès, presque toute la journée. Les automobilistes et les citoyens ne comprenaient rien de ce qui se passait. Mais il s’est avéré que le redoutable général Nacer El Djen s’est évadé. Certains disent qu’il a regagné l’Espagne à bord d’une embarcation, mais en absence de sources officielles personne ne sait ce qui s’est passé réellement.
Ce qui est sûr : ce général a pris la fuite de sa résidence surveillée. Même les raisons de son arrestation n’ont jamais été communiquées officiellement par le régime algérien. Nacer El Djen était pourtant un des proches de Chengriha et certains disent qu’il a été arrêté à la demande de Tebboune. Enfin, tard dans la soirée du jeudi dernier, des centaines d’hélicoptères sillonnaient plusieurs régions d’Algérie à la recherche du fugitif Nacer El Djen.
L’arrestation de ce général très influent au sein du régime algérien renseigne sur la guerre des qui fait rage au sommet de la junte militaire algérienne.
Notons qu’au moins 45 généraux algériens sont derrière les barreaux. Ils sont victimes de guerre clanique sans fin en Algérie. La plupart d’entre eux sont criminels et mafieux, évidemment, à l’image du général Farid Ben cheikh, du général-major Abderrahmane Arare, du lieutenant-colonel Tarek Amirat, du colonel Omar Ould Zmerli, du général Mouhamed Boulot…
Aksil K.



La junte militaire au pouvoir en Algérie
Depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, le pays est largement dirigé par une élite militaire opaque, « la junte militaire ». Le pouvoir civil (présidence, gouvernement) a longtemps été subordonné à cette hiérarchie militaire. Les luttes intestines de cette junte, qui semblent s’intensifier ces dernières années, notamment après la chute de Bouteflika et les remaniements opérés par son successeur, Abdelmadjid Tebboune.
Guerres de clans au sein de l’armée
L’arrestation puis l’évasion du général Abdelkader Heddad, alias Nacer El Djen, s’inscrit dans ce contexte de guerre de clans au sommet. C’est clairement un: « règlements de comptes entre généraux mafieux », ce qui suggère une perte totale de contrôle institutionnel : ce ne sont plus des affaires d’État, mais des querelles personnelles entre groupes militaro-mafieux.
Des noms comme Chengriha (chef d’état-major de l’ANP) et Tebboune, laissant entendre qu’une purge politique est en cours, avec des accusations croisées de trahison, détournements, corruption ou même complicité avec des puissances étrangères.
Fuite spectaculaire et chaos sécuritaire
L’évasion du général depuis Sidi Fredj (zone balnéaire fortement surveillée) est un fait particulièrement grave: Cela suggère que même les plus hauts dispositifs de sécurité peuvent être contournés. L’ampleur de la réaction — mobilisations massives, barrages, hélicoptères — montre que le régime est pris de panique, révélant une profonde instabilité au sommet. L’hypothèse de sa fuite en Espagne via la mer est d’autant plus sensible qu’elle évoque des complicités extérieures ou internes à haut niveau.
Opacité totale et absence de communication officielle
Cela souligne également un point crucial : aucune information officielle n’a été fournie ni sur son arrestation ni sur son évasion. Cela témoigne :
D’un climat de censure et d’opacité totale.
D’un pouvoir illégitime, qui ne rend aucun compte à la population.
D’un effondrement de l’appareil d’État, incapable d’assurer une cohésion ou de contrôler ses propres cadres.
Un régime à la dérive ?
Plus de 45 généraux incarcérés est alarmant. Cela suggère un système gangrené de l’intérieur, où l’armée est devenue un champ de bataille mafieux, plus qu’un pilier de stabilité nationale.
L’image qui en ressort est celle d’un régime autophage, qui se dévore lui-même.
Le recours à la répression, les purges, les emprisonnements arbitraires entre factions rivales sont des signes avant-coureurs d’un effondrement systémique.
Conséquences possibles sur le plan national et international
Sur le plan intérieur : les Algériens sont de plus en plus désabusés par ce spectacle de corruption et d’impunité. Cela pourrait intensifier les tensions sociales et politiques, notamment en Kabylie et dans les régions marginalisées.
Sur le plan international : une telle instabilité inquiète les partenaires étrangers, notamment l’Europe, en particulier dans le contexte migratoire, énergétique et sécuritaire (flux migratoires, terrorisme, etc.).
En résumé :
Cela révèle :
Une crise profonde du pouvoir militaire algérien, où les généraux s’affrontent dans une logique mafieuse.
Une perte de contrôle de l’État sur ses propres institutions sécuritaires.
Une désintégration progressive du système politico-militaire en place depuis des décennies.
Un climat de panique au sommet et un silence médiatique qui en dit long sur la gravité de la situation.
Les murs du château de carte s’écroule et le gouvernement terroriste d’Alger ( les occupants ) avec .
A la bonheur ..