ALGÉRIE (TAMURT) – Le général algérien en cavale depuis une dizaine de jours, Nacer El Djen, demeure introuvable. Aucune trace, depuis, malgré le déploiement d’importants moyens humains et matériels pour le retrouver. Les rumeurs concernant cette affaire qui a secoué le régime algérien sont nombreuses. Chacun va avec son explication.
La plus répandue veut que Nacer El Djen soit en Espagne. Un pays où il possède une fortune colossale, notamment dans l’immobilier et l’hôtellerie. D’autres affirment que Nacer El Djen est toujours sur le territoire national algérien. D’autres insistent que Nacer El Djen est en train de négocier sa réhabilitation avec les décideurs, sinon il divulguerait des dossiers sur Tebboune et sa clique. « Nacer El Djen veut faire exactement comme Khaled Nezzar. Il a pris la fuite en Espagne d’où il va négocier sa réhabilitation », dit un influenceur algérien.
À vrai dire, personne ne sait vraiment ce qui se trame avec exactitude dans la haute sphère du régime algérien. La junte militaire gère le pays comme un cartel de drogue. Le plus fort domine le plus faible, règlements de comptes, assassinats, évasion spectaculaire de prison… Le régime algérien est né dans le sang en 1962. Il est resté dans le sang à ce jour.
Au même moment, Tebboune et son clan sont sur le qui-vive. Ils sont dans la paranoïa totale. Ils savent que leur sort sera identique à celui du clan des Bouteflika.
Idir Yatafen



« Regardez bien les visages sur la photo:
Ce ne sont pas des militaires, ce sont les PDG d’un conglomérat opaque appelé République Algérienne Populaire et Privatisée.
Leurs galons ? Des cartes de visite.
Leurs médailles ? Des décorations pour services rendus… à leurs propres clans.
On nous vend l’image d’une armée républicaine, mais en coulisse, c’est un carnaval de rivalités, de deals secrets, de fidélités tribales et de guerres de succession.
Ils ne protègent pas le peuple, ils protègent un système : le leur. Un système bâti sur le silence, la peur et les manipulations. Pendant que la nation crève à petit feu, eux se disputent les fauteuils, les contrats, les leviers du pouvoir comme des vautours sur une carcasse. Le patriotisme ? Une façade. La dignité ? Un mot creux dans leurs discours formatés.
Chaque uniforme sur cette photo pèse des tonnes de compromissions, de répressions étouffées et de décisions prises bien loin de l’intérêt général. On est loin du soldat dévoué au service de la patrie — ici, c’est l’armée-business, version clanique. À ce niveau-là, ce n’est plus une armée, c’est un cartel sous drapeau. »
Ah, l’Algérie, ce pays où les généraux disparaissent plus vite que les promesses électorales ! Nacer El Djen, évaporé comme un sachet de thé dans un hammam. Malgré drones, radars, satellites, et probablement quelques marabouts mobilisés pour l’occasion — toujours rien. Même le FBI est jaloux de l’efficacité du camouflage algéro-militaire : un général de l’armée qui disparaît comme un chat dans une mosquée.
Et pendant ce temps-là, les rumeurs fusent : Espagne, Algérie, Lune, ou peut-être caché dans la barbe d’un autre général. Certains disent qu’il négocie son retour façon « je balance tout ou vous me faites un pont d’or ». Ah, la diplomatie version junte algérienne : un mélange subtil de chantage, de paranoïa, et de télépathie militaire.
Et Tebboune dans tout ça ? Stressé comme un douanier devant une valise diplomatique. Le clan présidentiel est en mode « cauchemar éveillé », se demandant si le prochain épisode c’est un procès, un exil, ou juste une conférence de presse explosive à Madrid.
Franchement, on se croirait dans une télénovela écrite par un ancien colonel reconverti en scénariste de série B : règlements de comptes, trahisons, fortunes cachées, hôtels en Espagne… il ne manque plus que le générique avec du raï dramatique.
Mais bon, tant que le pays est géré comme un kebab de quartier en pleine pénurie d’huile, on peut dormir tranquille : le spectacle continue.