KABYLIE (TAMURT) – L’ancien président de la JSK, Cherif Mellal, le plus populaire et le plus estimé en Kabylie de tous les présidents qui se sont succédé à la tête du club, vient de passer sa nuitée numéro 1000 derrière les barreaux, à la prison de Kolea. Il est victime d’un acharnement judiciaire qui n’est autre qu’un règlement de compte de la part du régime algérien.
Il est poursuivi pour « blanchiment d’argent », « atteinte à l’unité nationale »,… dans un dossier vide. Il cumule pour le moment 4 ans de prison. Cherif Mellal était « trop Kabyle » aux yeux du régime et avait refusé de livrer la JSK à la mafia du régime, ce qui lui a valu des années de prison ferme. Son courage a fait de lui la personnalité kabyle la plus estimée. Il rappelle au peuple kabyle le courage du colonel Amirouche et celui de Matoub Lounès. Même ses détracteurs ont reconnu que c’est un président honnête et il n’y a aucune raison de le mettre en prison. « Quand même, lorsqu’on voit El Hadi Ould Ali président de la JSK, il n’a jamais été inquiété par la justice alors que tout le monde sait que c’est un corrompu, un voleur, un traître… et un type honnête comme Mellal derrière les barreaux, sachez qu’on est colonisés », fulmine un ancien joueur de la JSK.
Aujourd’hui, presque personne ne parle de Mellal, sauf Mouloud Iboud qui ne rate aucune occasion de demander la libération de l’ancien président de la JSK.
Idir Yatafen


