 - Le torchon brûle entre Paris et Alger. Depuis l'annonce de la France de son soutien au plan marocain dans le dossier du Sahara occidentale, les responsables algériens sont rentrés dans une colère noire. Comme première décision, Alger a rappelé son ambassadeur de France. Certaines informations font état de l'expulsion de l'ambassadeur français et il aurait déjà quitté Alger. Les responsables algériens ne veulent rien entendre et semblent vouloir aller loin dans cette crise.){kind=link}
PARIS (TAMURT) – Le torchon brûle entre Paris et Alger. Depuis l’annonce de la France de son soutien au plan marocain dans le dossier du Sahara occidentale, les responsables algériens sont rentrés dans une colère noire. Comme première décision, Alger a rappelé son ambassadeur de France. Certaines informations font état de l’expulsion de l’ambassadeur français et il aurait déjà quitté Alger. Les responsables algériens ne veulent rien entendre et semblent vouloir aller loin dans cette crise.
Pourtant, le soutien de la France à la politique marocaine dans le dossier Sahraoui ne date pas d’aujourd’hui. Toutefois, depuis le début de la guerre en Ukraine, qui a engendré une crise du gaz en Europe, les pays européens se sont penché vers l’Afrique. Le gazoduc nigérien devrait passer par le Maroc, mais avec le conflit au Sahara occidentale, ce projet risque de ne jamais voir le jour, ce qui pousse la France à vouloir régler ce problème, mais elle butait sur le veto algérien.
L’Algérie, de son côté, veut accueillir le passage du gazoduc nigérien vers l’Europe pour maintenir une certaine pression sur les pays européens et imposer sa politique régionale. La réaction de l’Algérie qui est allé jusqu’à expulser l’ambassadeur français démontre à quel point Tebboune est déterminé à maintenir le conflit Sahraoui pour ne jamais le résoudre.
Idir Yatafen