KABYLIE (TAMURT) – Après les caméras placées dans tous les coins des grandes villes en Kabylie par les services de sécurité, en vue d’espionner les moindres mouvements de simples citoyens et surtout de militants, des drones survolent toutes les localités de la Kabylie.
Officiellement, ces drones sont lancés par les services de sécurité pour surveiller les forêts et lutter contre les incendies, mais à vrai dire leur mission est évidemment d’espionner les citoyens dans les villages. Dans certaines localités et villages en Kabylie, les services de sécurité algériens ont du mal à recruter des indicateurs et des taupes, ce qui leur complique la tâche de surveiller les activistes politiques et surtout les indépendantistes.
Le régime algérien a mis le paquet pour épier les Kabyles. Les services de sécurité surveillent tout le monde. Même la vie privée des simples citoyens n’est pas épargnée. Caméras cachées, écoutes téléphoniques sans l’avis des autorités judiciaires, drones survolant les villages, indicateurs, multiplications de brigades de gendarmerie avec un effectif impressionnant,.. le régime algérien a effectivement peur des Kabyles. Il a peur de les voir organisés et surtout de leur réaction, surtout avec la multiplication des arrestations arbitraires. Les décideurs ont peur surtout des militants indépendantistes qui sont nombreux dans chaque village, ville et hameau en Kabylie.
L’envoi récemment d’une quantité impressionnante de drones en Kabylie suffit pour comprendre que le régime algérien dépense des sommes colossales pour maintenir cette région sous son emprise. Jusqu’à quand ?
Idir Yatafen



Des drones Chinois pour espionner les Kabyles. hein…. les Kabyles engenieurs peuvent creer des systemes
de brouillages contre les drones si seulement on leur donne le feu vert.
La technologie en Algerie c’est les Kabyles !
Ce genre de démonstration de force technologique peut impressionner en surface, mais elle trahit surtout une panique mal dissimulée. Le recours massif aux caméras, drones, écoutes illégales et autres gadgets de surveillance en dit long sur un régime qui n’a plus d’autre stratégie que celle de la peur. Mais nous ne sommes plus dans les années 70. Nous sommes en 2025, et cette paranoïa numérique est non seulement dépassée, mais aussi profondément inefficace.
La surveillance électronique, aussi sophistiquée qu’elle puisse paraître, reste hautement prévisible, facilement repérable et donc aisément contournable. Une caméra, ça se voit. Un drone, ça s’entend. Un schéma de surveillance, ça se devine. Et surtout, ça ne pense pas. Cela ne remplace ni l’intelligence humaine, ni l’intuition collective d’un peuple. Le régime mise sur des technologies rigides pour essayer de contrôler un mouvement fluide, ancré dans la conscience et la mémoire.
Et à force de répéter les mêmes recettes — intimidations, espionnage, infiltrations — le système devient lui-même prévisible, usé, bloqué. À croire que le temps s’est figé pour certains cercles du pouvoir, restés mentalement coincés à l’époque de la Stasi, alors que le monde avance, que l’ère numérique rend chaque abus plus visible, plus documenté, plus dénoncé.
En réalité, ce déploiement massif trahit une faiblesse : l’échec de l’emprise idéologique et politique. Quand on n’a plus les cœurs et les esprits, on tente de contrôler les mouvements. Quand on perd la légitimité, on mise sur les capteurs.
Mais cela ne fera que retarder l’inévitable. Une technologie qui ne repose sur aucun consentement, aucun dialogue, aucune légitimité, ne garantit rien de durable. Elle ne fait que nourrir la colère et l’ingéniosité de ceux qu’on tente d’opprimer.
Alors oui, les drones survolent, les caméras espionnent, les lignes sont sur écoute — et alors ? Le système surveille un peuple qui l’a déjà vu venir, qui sait esquiver, et qui continue d’exister, de parler, de penser, de résister. C’est cela que le régime redoute le plus : pas ce qu’il voit, mais ce qu’il ne contrôle plus.