 – Les allers-retours entre la prison de Kolea et l'hôpital Mustapha Bacha, à Alger centre, du détenu Boualem Sansal, derrière les barreaux depuis six mois, n'augurent rien de bon. Aux dernières nouvelles, l'écrivain, condamné injustement à 5 ans de prison ferme, est resté depuis quelques jours dans le pavillon pénitentiaire de l’hôpital Mustapha Bacha.){kind=link}
ALGER (TAMURT) – Les allers-retours entre la prison de Kolea et l’hôpital Mustapha Bacha, à Alger centre, du détenu Boualem Sansal, derrière les barreaux depuis six mois, n’augurent rien de bon. Aux dernières nouvelles, l’écrivain, condamné injustement à 5 ans de prison ferme, est resté depuis quelques jours dans le pavillon pénitentiaire de l’hôpital Mustapha Bacha.
Les autorités refusent catégoriquement de communiquer sur son état de santé. Même ses proches, ses filles et sa femme, ne sont pas au courant des détails des soins prodigués à Boualem Sensal. Alger garde le secret sur son état de santé. Âgé de 76 ans et souffrant de plusieurs maladies chroniques, Boualem Sansal nécessite une prise en charge médicale spéciale. Sa vie est en péril et les autorités algériennes ne semblent pas s’inquiéter. Les décideurs jouent avec le feu et continuent de garder Sansal comme un otage pour solder leurs comptes avec la France.
Il reste 5 ans et 6 mois pour purger la totalité de sa peine, et son état de santé qui se détériore ne tiendra pas certainement toutes ces années. En France et même en Europe, la mobilisation se multiplie, mais le régime algérien continue de tenir tête ; mais, à vrai dire, il est sous une pression terrible. Les décideurs, c’est-à-dire les militaires qui détiennent le vrai pouvoir, savent que s’il arrivait quelque chose à Boualem Sansal l’Algérie risquerait gros.
Boualem Sansal n’est pas le seul détenu victime de l’injustice du régime algérien. Environ 1000 détenus kabyles, certains condamnés à mort, croupissent dans les geôles du régime raciste d’Alger.
Idir Yatafen