Les soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte, couronnés par la chute des dictateurs Ben Ali et Moubarak, ouvrent de réelles perspectives pour la...
CONTRIBUTION (Tamurt) - Le régime postcolonial d’Alger par sa brutalité constante sur les Algériens en général et sur le peuple kabyle en particulier, ne cesse de démontrer qu’il a la ferme intention de continuer à gouverner avec les méthodes qu’il a héritées du colonialisme en 1962. Mathématiquement, sociologiquement, et historiquement, un Kabyle n'accédera jamais à la magistrature suprême en Algérie, aussi nationaliste et « algérianiste » soit-il. Le sort réservé aux premiers maquisards de l’ALN, Krim Belkacem, le colonel Amirouche et bien d'autres est un des exemples qui confirment cette règle.
En pleine guerre de Libération, se préparait le “coup d’état permanent”. L’assassinat de Abane Ramdane, l’impasse du Congrès de Tripoli, l’invasion de l’Armée des frontières, le coup de force du “ticket” Ben Bella-Boumediene. Tout cela n’avait que ce double but : déjouer toute velléité démocratique et s’emparer du plein pouvoir au profit du clan de l’état-major de l’ALN allié à l’aile arabiste du FLN.