Les services algériens manipulent-ils la mafia DZ en France ?

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DZ mafia
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FRANCE (TAMURT) – Les membres de la mafia DZ qui sévissent à la cité phocéenne et à travers quelques autres villes de France, sont à la tête des plus importants réseaux de trafic de drogue et criminels. Ces derniers temps, ils multiplient les actes criminels et gagnent du terrain à Marseille et ailleurs, au point d’inquiéter sérieusement les hautes autorités françaises.

L’ascension de la mafia DZ est remarquable. C’est une mafia née dans les cités marseillaises dont la plupart de ses chefs sont des Algériens ou d’origines algériennes. Des Algériens mafieux qui sont pour la plupart de la région de Khenchela, Constantine, Oum-El-Bouaghi et Annaba. En Algérie, la mafia DZ est surtout connue sous le nom de  » mafia de l’Est » ou « mafia Chaouie ». Selon nos sources, ils sont nombreux les chefs de la mafia DZ activant en France à trouver refuge à Alger.  » La plupart des hauts chefs de la mafia DZ gèrent leur business à partir d’Alger. Ils côtoient même des hauts gradés militaires Algériens », nous confie une source à Alger.

Notre source ajoute qu’il est fort possible que les services secrets algériens manipulent la mafia DZ en France voire lui apporte du soutien, « dans le but de déstabiliser la France ». « Ce qui est certain, la DZ mafia n’agit jamais en Algérie et n’a aucune activité dans le domaine du trafic de drogue.

En Algérie, les chefs mafieux sont des citoyens exemplaires. Ils fréquentent souvent les milieux islamistes », précise notre source. En effet, ils sont nombreux les membres de la mafia DZ à investir dans l’immobilier dans l’Algérois et l’Oranais. Les services secrets algériens n’ignorent certainement pas la provenance des fonds de la mafia DZ.  » Je pense que l’Algérie exerce un chantage sur la France par la manipulation et protection des membres de la mafia DZ, afin d’obtenir des informations sur les militants indépendantistes Kabyles et sur d’autres activistes algériens et autres personnalités qui ont trouvé refuge en France « , nous explique un ancien journaliste de l’APS sur ce sujet.

F. Nesma

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