Boualem Sansal n’est pas gracié par Tebboune

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Tebboune récompense l'écrivain Yasmina Khadra
Tebboune récompense l'écrivain Yasmina Khadra

ALGER (TAMURT) – La seule lueur d’espoir de voir Boualem Sansal trouver sa liberté le 5 juillet 2025, à l’occasion de la fête d’indépendance algérienne, semble s’éteindre. Dans un communiqué de la présidence algérienne, 6500 détenus sont graciés par Tebboune, mais Boualem Sansal n’y est pas sur la liste.

Le communiqué de la présidence précise que les détenus qui sont condamnés définitivement pour terrorisme, attentat à la pudeur, assassinat … et ceux qui sont condamnés pour espionnage pour des puissances étrangères et atteinte à l’unité nationale, ne sont pas concernés par la grâce présidentielle.

Boualem Sansal est malheureusement condamnée définitivement, le premier juillet dernier, pour atteinte à l’unité nationale à 5 ans de prison ferme. Indirectement, le pouvoir algérien dit que Sansal reste dans sa cellule. Le nom de Sansal n’a pas été cité ni par le communiqué de la République ni par la presse algérienne. Juste sa catégorie de condamnés n’est pas concernée par cette grâce du 05 juillet. Toutefois, le président algérien a la prérogative de dire exception dans ces décisions de grâce et peut même gracier qui le voudra même en dehors des fêtes nationales ou religieuses où les détenus sont traditionnellement graciés en Algérie.

Le régime algérien décide de faire le mauvais choix en maintenant en prison un écrivain âgé de 80 ans, souffrant d’un cancer et qui n’a jamais connu durant toute sa vie le moindre démêlé avec la justice. Sa condamnation est injuste et ne se repose sur aucune raison ou preuve. Boualem Sansal est victime de règlement de comptes du nouveau clan au pouvoir haineux envers les intellectuels et les francophones.

Idir Yatafen

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