ALGER (TAMURT) – Rien ne va plus entre Alger et Paris. La crise entre les deux pays ne cesse de prendre de l’ampleur. Alors que l’Algérie a retiré depuis plusieurs mois son ambassadeur en France, suite à la reconnaissance de Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidentale, la semaine passée, selon la presse algérienne, c’est l’ambassadeur français à Alger, Stéphanie Romatet, qui a été convoqué par le ministère des affaires étrangères algériennes.
Il a été » mis en garde sévèrement », pour motif de campagne de déstabilisation menée par les services secrets français contre des institutions algériennes. L’Algérie reproche à la France de recruter des anciens terroristes afin de déstabiliser le pays, comme si le pays était actuellement stable.
Alger a signifié à l’ambassadeur français « la ferme réprobation des plus hautes autorités algériennes face aux nombreuses provocations et actes hostiles français en direction de l’Algérie », écrit le journal algérien El Moudjahid.
Les décideurs algériens sont dans la paranoïa totale et ils tirent sur tout ce qui bouge, surtout depuis la chute du régime de Bachar al Assad en Syrie. Le régime algérien se sent plus que jamais menacé.
La presse algérienne crie au complot contre l’Algérie, mené par la France, sans présenter la moindre preuve pour étayer leurs informations. Le régime algérien, afin de calmer la colère de son peuple, brandi toujours la menace extérieure. Une vieille recette utilisée depuis 1962.
Idir Yatafen