Un jeune homme, la trentaine, originaire de la daïra d’Ath Douala, a disparu depuis vendredi et n’a pas donné signe de vie alors que ses parents sont toujours à sa recherche.
Les citoyens de son village ont effectué des recherches en vain. Des proches parlent d’un déplacement qu’il aurait effectué à la plage d’Azeffoun le mercredi, à la veille de la fête religieuse de l’Aid, sans préciser l’endroit exact où il a été aperçu.
On évoque également l’hypothèse d’une éventuelle noyade mais ni la protection civile, ni les services de sécurité n’ont pu confirmer ou infirmer cette information.
En ce moment, où la Kabylie est ciblée de toute part, tous les scénarii sont possibles face à ce genre de disparition. La région dAt Douala a déjà vécu un cas de disparition dont la fin s’est avérée malheureuse avec l’histoire du jeune Laceuk Ali disparu du domicile familial et retrouvé assassiné par des malfrats.
La Kabylie qui est livrée à l’insécurité est devenue un terrain de prédilection pour toutes les actions de banditisme et de terrorisme qui infestent les villes et villages.
Avec les assassinats et les attentats fréquents, le citoyen est au bord de l’asphyxie. Ces fléaux réapparaissent à chaque approche d’élections où la Kabylie devient un terrain d’expérimentation pour chacun des clans du régime central d’Alger dans leur lutte pour le pouvoir.
Kamel. S
