ALGER (TAMURT) – Le tribunal d’Alger a rendu ce matin, 1ᵉʳ juillet 2025, son verdict dans le procès en appel de l’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal. Une peine de 5 ans de prison ferme avec une amende de 500 000 dinars a été prononcée par le juge, confirmant ainsi la première peine prononcée le 27 mars dernier.
Le juge a précisé à Sansal qu’il a 8 jours pour un éventuel pourvoi en cassation. Cette fois, un des avocats de Sansal, non-juif comme exigé par les autorités algériennes, a pu être présent au procès. Il s’agit de Me Pierre Cornut-Gentille qui dit discuter d’abord avec son client pour décider de faire un pourvoi en cassation ou non, tout en précisant que Boualem Sansal se porte bien côté santé.
L’écrivain est poursuivi pour atteinte à l’unité nationale dans un dossier complètement vide. Il est emprisonné depuis le 16 novembre 2024 dans la prison d’El Kolea, vers l’est d’Alger. Les autorités françaises n’ont pas pu obtenir sa libération malgré une pression diplomatique et politique exercée contre le régime algérien.
Certains parlent d’une éventuelle grâce présidentielle pour ce 5 juillet, à l’occasion de la fête nationale d’indépendance de ce pays, mais rien n’est sûr pour le moment. Le régime algérien, comme tous les régimes dictatoriaux, a toujours été cruel envers les hommes libres et les intellectuels.
Idir Yatafen
Décréter qu’un citoyen ne peut bénéficier du soutien de ses compatriotes en pensant que son opinion vaut pour tout le monde, témoigne d’une tedance à bannir le libre arbitre de tout un chacun. Heureusement qu’il n’y a pas que les médias du pouvoir pour exprimer sa propre opinion
Solidarité pleine et entière à Boualem Sansal… venant d’un compatriote!
Boualem Sansal ne peut pas avoir le soutien ou la solidarité de ses compatriotes, ce n’est pas par rapport à ses déclarations concernant les frontières algero-marocaines, mais c’est par rapport à son islamophobie et aussi pour ses attaques récurantes aux musulmans de France…