Alger (Tamurt) – Les quatre Mozabites brûlés vifs le 17 juin dernier ont été transférés cet après midi à l’hôpital de Douira d’Alger, une structure sanitaire spécialisée dans la prise en charge des grands brûlés.
Nos sources précisent que les quatre victimes n’ont été transférées qu’après l’accord du ministre de la santé, pourtant il s’agit de cas très urgent. On se demande pourquoi tant de retard, soit presque une semaine, pour procéder à la prise en charge réelle de ces victimes ?
Les quatre Mozabites, brûlés par un groupe d’arabophones, sont dans une situation critique. L’un d’eux est entre la vie et la mort. Notons que les services de sécurité n’ont jamais ouvert ni une enquête pour faire la lumière sur ce drame ni cherché à dévoiler les auteurs de ce crime. Des habitants de Ghardaïa soupçonnent d’ailleurs les services de la gendarmerie d’être derrière cet acte criminel. Même le wali de cette wilaya a refusé l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les derniers actes de violence qu’à connu la région. La situation sécuritaire ne cesse de se détériorer dans la région des Mzab et les services de sécurité ne font qu’attiser le feu, selon certains articles de presse publiés par la presse algérienne ou des gendarmes et des arabes sont montrés entrains de s’attaquer au civiles Mzab.
Lounès B