TAMAZGHA (Tamurt) – Ouajd KARKAR suivait, à l’âge de 14 ans, le chemin de l’écrivain Rifain Mohamed CHOUKRI, dans la vie de vagabondage dans les rues de Tanger après avoir été exclu de son école à KASSETA en raison des difficultés qu’il trouvait avec les alphabets arabes et cette langue dans son intégralité, surtout que cet élève amazigh avait commencé à écrire la poésie dans la langue Rifaine.
Il passait ses premières nuits à Tanger sur les chaises des jardins et les trottoirs des rues, et en tant que fils des montagnes du RIF, il défiait tous les obstacles et savait bien comment se débrouiller pour survivre, et en parallèle, il commençait à lire la littérature, et rencontrait le grand écrivain Rifain Mohamed CHOUKRI. Ce dernier encourageait Ouajd KARKAR à lire et le poussait sur le chemin de l’écriture, surtout que Ouajd avait une petite expérience dans la poésie, et possédait quelques bases de la langue espagnole.
Ouajd, renforçait son espagnol à Tanger, et lisait les textes des grands écrivains hispanophones tels Federico García Lorca, Rubén Darío, Gabriel García Márquez, Juan Rulfo….etc. ce qui a donné à ce bon fils du RIF un bon bagage de la littérature, et un grand désir de poursuivre leur chemin que ne reconnaît pas le recul.
Ce jeune créatif écrivait la poésie et les récits dans sa langue natale, et dans les autres langues, surtout l’espagnol, et développait énormément ses compétences et ses connaissances de la poésie et de la littérature universelle, en parallèle avec son grand intérêt pour la poésie amazighe, la langue et la culture rifaine…etc. Et à l’âge de 29 ans, Ouajd réussissait à obtenir son baccalauréat espagnol avec mention.
En 2008 Ouajd a été invité au Mexique par la direction du « festival international des peuples autochtones » en tant que poète, et il a été choisi par la fondation «mouvement des poètes du monde » comme « consul de la poésie rifaine » lors de ce festival universel. 5 mois après son retour dans le Rif, l’université de Mexico le contacta afin de lui offrir un emploi en tant qu’enseignant de la littérature et de l’histoire amazighe dans le département de « cultures et civilisations des peuples autochtones ».
À travers ce poste, Ouajd joue un grand rôle dans les couloirs des universités Mexicaines, il travaille pour transmettre la véritable image de l’Afrique du nord, et lutter alors au niveau académique contre la falsification de l’histoire amazighe par les panarabistes et leurs collaborateurs.
Au même temps il transmettra une image de la mobilisation des amazighes de l’Afrique du nord qui luttent contre tous les genres de colonisation identitaire et culturelle sur un pied d’égalité de leur lutte politique.
Grâce à ce jeune professeur autodidacte, les symboles amazighs trouvent leurs places entre les autres symboles du monde entier dans les couloirs des universités mexicaines, et alors les étudiants mexicains connaissent Abdel Krim El-Khattabi, Matoub Lounes, la guerre du Rif, le printemps noir de la Kabylie… etc. Ayuz i netta
Bravo et mille bravo aguma.
Tarmith
il ya des Manuscrit on Tifinagh au Mexique, Zerhouni, alors ambassadeur d’algérie au Mexique a pris des photos sur le site archeologique.
un Kabilye Mexicains qui ma dit
J ai entendu ça, mais ça reste dans la coincidence probablement, peut etre les amazigh de canari pris en esclave à l epoque les ont inscit ??
CHAPEAU BAS MASS KARKAR. D AZAMUL N IMAZIGHEN. AHUDDU AHUNNU FELLAK. BRAVOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO