ALGER (TAMURT) – La demande des avocats de Boualem Sansal concernant sa mise en liberté, après son mandat de dépôt par la justice le 21 novembre dernière, a été rejetée ce mercredi 11 novembre par un juge de la cour d’Alger, au grand dam de ses proches. Une décision à laquelle tout le monde s’y attendait à vrai dire.
Le transfert, la semaine passée, de Boualem Sansal du CHU d’Alger vers la prison de Koléa, sans en informer ni ses proches ni ses avocats, n’augurait rien de bon. Le régime d’Alger semble déterminé à ne pas libérer Sansal, en dépit des pressions internationales qu’il subit dès le premier jour de son arrestation, le 16 novembre dernier à l’aéroport d’Alger.
Même l’avocat français mandaté par les éditions Gallimard n’a pas été autorisé à rentrer en Algérie pour défendre Sansal, pourtant des accords ont été signés dès 1962 entre Alger et Paris pour permettre aux avocats des deux pays de plaider dans tous les tribunaux des deux pays. Un énième accord piétiné par Alger.
Pour le moment, il n’y a que deux avocats algériens qui ont accès au dossier judiciaire de Boualem Sansal et qui peuvent préparer sa défense.
Idir Yatafen