 – Le département de Vgayet en Kabylie connait depuis mardi 27 février de fortes averses avec des cumuls ayant atteint 140 mm. Comme d'habitude, ces pluies diluviennes ont provoqué la fermeture de routes et l'inondation de plusieurs quartiers, même au chef-lieu du département. Sur les hauteurs, plusieurs axes routiers ont été coupés à la circulation automobile à cause d’amoncellements de neige.){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – Le département de Vgayet en Kabylie connait depuis mardi 27 février de fortes averses avec des cumuls ayant atteint 140 mm. Comme d’habitude, ces pluies diluviennes ont provoqué la fermeture de routes et l’inondation de plusieurs quartiers, même au chef-lieu du département. Sur les hauteurs, plusieurs axes routiers ont été coupés à la circulation automobile à cause d’amoncellements de neige.
Comme annoncées dans un bulletin météorologique spécial (BMS), des chutes de neige abondantes et des pluies diluviennes, accompagnées parfois de grêles, se sont abattues, ces dernières 48 heures, sur le département de Vgayet, à l’instar des autres régions de la Kabylie. Le BMS est valable jusqu’à jeudi à 21h00. Quelques routes ont été rendues impossible à la circulation à cause des débordements des eaux sur la chaussée. C’est le cas, par exemple, de la route desservant le quartier Taqliât, complètement immergée par les eaux pluviales. De nombreuses banlieues de la ville de Vgayet sont inondées par les eaux à cause de l’obstruction des réseaux d’évacuation des eaux de pluies. Ainsi, les averses ont révélé, encore une fois, le bricolage des responsables et des élus locaux en matière d’aménagement urbain. Des inondations sont également signalées à travers d’autres communes du département. Des quartiers du village Lota, à l’Est de la ville de Vgayet, sont inondés faute d’avaloir et de réseaux de drainage des eaux pluviales adéquats et entretenus. Un même constat désolant est enregistré au village Ighil Meloulen (Mcisna).
En somme, la situation est la même dans de nombreuses localités du département de Vgayet. Les populations locales dénoncent un cadre et des conditions de vie précaires.
Lyes B.