KABYLIE (TAMURT) – Cela fait presque un mois que les campus universitaires Aboudaou et Targa Ouzemour, relevant de l’université Abderrahmane Mira de Vgayet, sont paralysés par une grève illimitée des étudiants. Ceux-ci ont soulevé une plate-forme revendicative contenant plusieurs points. Ils réclament, entre autres, de mettre fin à « la politique d’arabisation menée par des apprentis sorciers à des fins idéologiques » et l’amélioration de « la qualité d’encadrement pédagogique ».
Pour le Syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaires (SESS) de l’Université de Vgayet (Bejaia), la situation de blocage qui prévaut à l’université depuis près d’un mois « risque de conduire à l’irréversible sur le plan pédagogique. » En effet, le spectre d’un semestre blanc n’est pas à écarter, selon ce syndicat, qui impute la responsabilité de ce blocage à l’administration. « Cette situation est accentuée par la fuite en avant de l’administration rectorale qui, au lieu de faire preuve d’un dialogue réel, préfère monologuer et recourir à des méthodes qui relèvent d’une époque que l’on croyait révolue et étrangère au monde universitaire (la menace de sanction, la provocation …) », a indiqué le conseil syndical SESS dans un communiqué publié lundi 06 novembre.
Tout en dénonçant « l’entêtement et le mépris du recteur à l’égard des composantes de la communauté universitaire », ce syndicat estime que « la nécessité d’ouvrir un dialogue serein et responsable s’impose pour le dénouement de la situation. » Le mépris de l’administration rectorale, dénonce-t-on dans le même communiqué, s’est traduit par « la non-reconnaissance » du syndicat SESS comme partenaire social, et ce, « sans aucun motif », ainsi que « les refus récurrents de recevoir les courriers, de répondre et d’accuser réception. » Ce qui révolte encore les enseignants affiliés au SESS est que « le seul dialogue privilégié par le recteur est celui fait par le biais d’un huissier de justice » en envoyant aux enseignants des mises en demeure. Ils soulignent à juste titre que quatre enseignants ont fait l’objet de licenciement, deux autres ont été rétrogradés, alors que d’autres enseignants se sont vu infliger des sanctions « en un temps record et en dehors de la règlementation ».
Par ailleurs, ces enseignants s’indignent dans leur communiqué de l’attitude de l’administration rectorale, qui utilise « l’argent de l’Université dans plus de 15 affaires judiciaires contre des collègues, au moment où le recteur est incapable d’assurer le minimum des conditions d’hygiène (absence de l’eau dans les sanitaires !) ». Pour éviter aux étudiants un semestre blanc, le Conseil syndical SESS a réitéré dans son communiqué son appel « à un dialogue sans détour », tout en appelant à trouver une solution « à la vacance du poste de recteur qui est à l’origine », selon lui, du « désastre sans précédent », qui secoue l’université de Vgayet.
Aksil K.
Il faut aider les enseignants de l’université contre le régime colonial arabo-baathiste algérien promoteur par la force du colonialisme arabe.
Azul fellawen,
la grève des universités
Enfin le réveil tant espéré !
Il est temps que la société civile brise le silence et la peur qui tétanise des millions de citoyens KABYLES depuis bientôt trois ans.
Il faut la convergence des luttes, pour cela ils doivent rejoindre les étudiants pour constituer un contre poids afin de faire reculer le pouvoir avec ses pratiques mafieuses sur tout le territoire KABYLE.
Si on veut changer la donne en Kabylie et que la peur change de Camp. A 1 an des élections présidentielles , c’est le moment idéal ( stratégique) pour faire reculer le pouvoir central et faire cesser toutes les discriminations , les emprisonnements abusifs et AUTRES feux de forêt à l’approche de l’hiver ( fait unique dans le monde).
De L’union de la société civile et le monde universitaire viendra le salut de la KABYLIE.
La Kabylie a besoin de tous ses enfants dignes ..
La Kabylie vaincra avec tous ses enfants. ( KIK)