 – Depuis plus de trois ans, la militante kabyle Mira Moknache subit un acharnement juridico-policier sans précédent de la part du régime colonial algérien. Déjà poursuivie dans plusieurs affaires à cause de ses opinions politiques, elle vient d’être placée en garde à vue, ce lundi 08 juillet, au commissariat central de Vgayet. Au même moment, les agents de la BRI ont opéré une perquisition au niveau de son domicile sis à El Kseur.){kind=link}
VGAYET (TAMURT) – Depuis plus de trois ans, la militante kabyle Mira Moknache subit un acharnement juridico-policier sans précédent de la part du régime colonial algérien. Déjà poursuivie dans plusieurs affaires à cause de ses opinions politiques, elle vient d’être placée en garde à vue, ce lundi 08 juillet, au commissariat central de Vgayet. Au même moment, les agents de la BRI ont opéré une perquisition au niveau de son domicile sis à El Kseur.
A l’instar de dizaines d’autres militants kabyles, qui croupissent dans les geôles algériennes ou libérés après avoir purgé une peine injuste, Mira Moknache paye le prix de son militantisme assumé ouvertement en faveur de la Kabylie. Dans sa dernière prise de parole publique sur le réseau social Facebook, cette enseignante universitaire a informé qu’elle est convoquée par la police à cause d’une vidéo qu’elle avait postée en mai dernier et dans laquelle elle a dénoncé les propos diffamatoires de Said Sadi. Celui-ci avait honteusement déclaré que les jeunes de Larbaa Nath Irathen étaient derrière l’assassinat du jeune Djamel Bensmail, en août 2021.
Des propos qui avaient suscité une grande indignation en Kabylie, alors que tout le monde sait que ce crime ainsi que les incendies meurtriers perpétrés en Kabylie étaient incontestablement l’œuvre des services secrets algériens. D’après Me Hocine Klioua, la militante Mira Moknache sera présentée, ce mardi 09 juillet, devant le procureur près le tribunal de Vgayet.
Aksil K.