 – Alors que la réélection de Abdelmadjid Tebboune a été décidé par la junte militaire algérienne avant le scrutin, l’enjeu majeur de celui-ci restait le taux de participation. En plus du boycott massif en Kabylie, les algériens ont également déserté les bureaux de vote. Le régime algérien a recouru aux vielles pratiques pour sauver la face : Des militaires en tenue civile ruant vers les centres de vote pour le besoin de la propagande et le gonflement du taux de participation.){kind=link}
ALGER (TAMURT) – Alors que la réélection de Abdelmadjid Tebboune a été décidé par la junte militaire algérienne avant le scrutin, l’enjeu majeur de celui-ci restait le taux de participation. En plus du boycott massif en Kabylie, les algériens ont également déserté les bureaux de vote. Le régime algérien a recouru aux vielles pratiques pour sauver la face : Des militaires en tenue civile ruant vers les centres de vote pour le besoin de la propagande et le gonflement du taux de participation.
En effet, à deux heures de la fermeture des bureaux de vote, soit vers 17h, l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a annoncé une « moyenne » des taux de participation de 26,46 pour cent. Bizarrement, ce taux va atteint les 48,03 pour cent à 20h00, au terme de l’opération de vote après une heure de prolongation. En Kabylie, le mot d’ordre « zéro vote » a été majoritairement suivi. Mis à part les militaires et les gendarmes algériens, contraints de voter en dehors des casernes, et les familles des cadres du FFS, c’est le choix du boycott qui s’est logiquement imposé en Kabylie. Le FFS, un parti kabyle, a essuyé un cinglant revers dans sa tentative de casser l’opération zéro vote en Kabylie.
Avec cet échec, ce parti signe sa mort politique, même si beaucoup d’observateurs pensent que le FFS a déjà été enterré avec son fondateur historique le regretté Hocine Ait Ahmed. Si le président algérien Abdelmadjid Tebboune, imposé par la junte militaire, ne dispose d’aucune illégitime auprès des algériens, à combien plus forte raison il est illégitime aux yeux du peuple kabyle. Celui-ci n’aspire qu’à un référendum d’autodétermination pour consommer sa séparation d’avec l’Algérie coloniale.
Aksil K.