 - De toutes les fêtes, même religieuses, et célébrations, le premier jour de l'An amazigh qui coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien, est la date la plus importante en Kabylie. Cette année encore, Yennayer est célébré à travers les quatre coins de la Kabylie et par la majorité des Kabyles exilés.){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – De toutes les fêtes, même religieuses, et célébrations, le premier jour de l’An amazigh qui coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien, est la date la plus importante en Kabylie. Cette année encore, Yennayer est célébré à travers les quatre coins de la Kabylie et par la majorité des Kabyles exilés.
Toutes les villes et villages kabyles étaient effervescence depuis une semaine, pour préparer Yennayer. Certes, cette date est célébrée depuis la nuit des temps par les Kabyles, mais ces dernières années, elle est devenue hautement symbolique. » Yennayer rassemble tous les Kabyles. les musulmans, les chrétiens, les athées, ce rend cette date importante au sein de la société kabyle », fait remarquer une institutrice de la langue tamazight de la haute ville de Tizi Ouzou. Elle pense que » les attaques racistes qui visent Yennayer de manière récurrente ces derniers temps ont provoqué un intérêt particulier chez les Kabyles. C’est leur manière de riposter ». Un avis très partagé à Tizi-Ouzou.
La communication via les réseaux sociaux a joué aussi un rôle important dans les célébrations avec faste de Yennayer en Kabylie. En plus de chaque famille qui prépare un repas copieux le jour de l’An kabyle, des festivités sont organisées pratiquement dans toutes les localités. Les comités de villages, les associations, et même les clubs sportifs se sont mis de la partie pour marquer Yennayer 2975.
Quant aux polémiques stériles de certains allant jusqu’à évoquer l’interdiction de l’islam de célébrer Yennayer, les musulmans kabyles ont répondu par leur adhésion massive à la célébration de cette date. » Je suis musulman kabyle pratiquant, si ma religion interdisait de fêter Yennayer, je la transgresserais. Ma culture et mon identité avant tout », dit avec un air emprunt de colère un jeune imam de la haute ville de Tizi Ouzou. Une phrase qui résume à elle seule l’attachement des Kabyles à leur langue et culture.
Yennayer a été aussi célébré cette année par les Chaouis, les Mozabites et même par certaines régions arabophones, surtout dans l’Oranie.
Idir Yatafen
C’est une évidence pour la Kabylie KABYLE …
Étant déjà un peuple différent ,avec toutes les composantes et les spécificitées qui le différencie naturellement de toute autre peuple ( y compris le pays voisin ; one two tree pour le cité !)
Notre plus grand événement qui sera fêté d’une façon mémorable et au delà de toute considération est bien a nos portes.. juste une question de temps et de patience pour célébrer doublement notre départ définitif du cauchemar algérien et là yennayer aura encore plus de valeur et de symbolique identitaire qui lui accorder avec dédain le gouvernement terroriste d’Alger bien sûr.
AT DWAYA en force pour l’indépendance KABYLIE Kabyle et l’Algérie on s’en fout royalement.