 – Après avoir servi de « lièvre » ou de figurant dans l’élection présidentielle algérienne du 07 septembre dernier, le 1er secrétaire national du Front des forces socialistes réclame désormais la tenue des élections législatives et locales anticipées. Certainement, pour recevoir sa récompense ou son « quota » de sièges à l’Assemblée Populaire Nationale (APN), sachant que le FFS détient quelques sièges uniquement au Sénat.){kind=link}
ALGER (TAMURT) – Après avoir servi de « lièvre » ou de figurant dans l’élection présidentielle algérienne du 07 septembre dernier, le 1er secrétaire national du Front des forces socialistes réclame désormais la tenue des élections législatives et locales anticipées. Certainement, pour recevoir sa récompense ou son « quota » de sièges à l’Assemblée Populaire Nationale (APN), sachant que le FFS détient quelques sièges uniquement au Sénat.
A peine la mascarade du scrutin présidentiel terminée, la direction du FFS a appelé à la tenue des élections générales anticipées durant le 1er semestre de 2025. Cette demande a été formulée par Youcef Aouchiche lors d’une conférence de presse, organisée ce mercredi 18 septembre, au siège national de son parti, à Alger. « Le FFS appelle à des élections générales anticipées d’ici la fin du premier semestre 2025 pour accorder une nouvelle légitimité aux assemblées élues, locales et nationales, au cours du prochain quinquennat », a déclaré Youcef Aouchiche. Celui-ci, qui a participé le 17 septembre à la cérémonie d’investiture de Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le FFS « prend note » des résultats définitifs du scrutin présidentiel algérien proclamés par la Cour constitutionnelle, le 14 septembre dernier.
Le 1er secrétaire national du FFS aurait aussi pu annoncer prendre note de sa cuisante défaite en Kabylie, où il a vainement tenté d’empêcher l’opération zéro vote décidée par le peuple kabyle. Mais il ne l’a pas fait. Incontestablement, sa déroute en Kabylie était retentissante. En tout cas, cette élection présidentielle algérienne a montré avec évidence ce que beaucoup d’observateurs pensent depuis longtemps : les partis traditionnels kabyles, en l’occurrence le FFS et le RCD, ne constituent plus des forces politiques dominantes en Kabylie.
La forte mobilisation des indépendantistes kabyles lors des manifestations commémorant le 20 avril, lorsque l’organisation des marches était encore possible à Tizi Wezzu, Vgayet et Tuvirett, ainsi que le boycott massif des élections algériennes, ont prouvé à plusieurs reprises que les mouvements indépendantistes représentent désormais la plus grande force politique en Kabylie.
Arezki Massi