KABYLIE (TAMURT) - Les clans des militaires algériens font tout pour impliquer la Kabylie dans la prochaine élection présidentielle de l'Algérie. Plus particulièrement, le clan du général Toufik à travers un illustre inconnu, un général à "la retraite", un certain Ali Ghridi, qui domine en espace de quelques heures la scène politique algérienne. C'est le candidat de l'armée en d'autres termes plus claire c'est la coqueluche du général Toufik. La machine est déjà mise en route. La presse a entamée sa tâche pour faire de ce Ghridi, avec zéro au compteur d’expérience politique, un messie.
KABYLIE (TAMURT) - Le premier à afficher publiquement son soutien à un candidats des militaires algérien, Ali Ghediri, est malheureusement un Kabyle. Il s'agit de l'avocat Mokrane Aït Larbi. Ce militant, dit de la cause démocratique et l'un des membres fondateurs du Rassemblement pour la culture et la démocratie duquel il a démissionné en 1991. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il était pendant plus de 20 ans un fervent militant du parti unique, le FLN. En 1978, alors que tous les militants kabyles, Ali Mecili, Aït Ahmed, Saïd Sadi, Ferhat Mehenni, Lounaouci, pour ne citer que ceux-là, étaient en congrès du FFS et en mettant en avant la question amazighe, Mokrane Aït Larbi menait une campagne pour les législatives de Boumediène.
KABYLIE (TAMURT) – Malika Matoub est en train de récolter les conséquences de sa compromission avec le pouvoir algérien auquel elle a offert la mémoire du rebelle sur un plateau d’argent. En effet, la conférence qu’elle a animée, hier à la maison de la culture « Mouloud-Mammeri » de Tizi Ouzou, s’est déroulée en l’absence du public. On se demande que représente encore Malika Matoub en Kabylie ?