SIDI AICH (TAMURT) – Le militant kabyle de la première heure Razik Zouaoui, 53 ans, à été transféré cette semaine vers une prison à Chlef. Arrêté en septembre 2021 et placé sous mandat de dépôt par le tribunal Sidi M’hamed (Alger), la santé de ce leader politique kabyle s’est gravement détériorée. Sa femme, Sabiha et son fils Assirem, avaient alerté l’opinion publique sur l’état de santé inquiétant de Razik. Celui-ci était très affaibli par une grève de la faim et sa vie était en danger de mort.
NATIONS UNIS (TAMURT) – Mardi 11 octobre, l’Algérie a été élue au Conseil de sécurité des droits de l’homme (CDH) de l’ONU. La question que d’aucuns se posent est quelle crédibilité accorder à cet organisme censé protéger les droits de l’homme où siège des régimes dictatoriaux qui les bafouent.
TUVIRETT (TAMURT) - Originaire d’Iwaquren, dans le département de Tuvirett, le militant indépendantiste Mohand Said Attaf a été transféré, récemment, de la prison de Haizer en Kabylie vers celle de Koléa (Tipaza). Il se retrouve ainsi éloigné de sa famille, qui devra désormais effectuer de longs et pénibles déplacements pour lui rendre visite.
ALGER (TAMURT) – Le 07 octobre dernier, le militant kabyle Lounes Hamzi a cumulé deux ans de détention préventive arbitraire dans les geôles algériennes. Dans un court communiqué qu’elle vient de publier, l’ONG Amnesty International a demandé la remise en liberté de ce militant du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK).
ALGER (TAMURT) – Le juge d’instruction près le tribunal Sidi M’hamed, à Alger, auditionnera une seconde fois dans le fond, ce mardi 11 octobre, la militante kabyle Kamira Nait Sidi, a indiqué Me Nacéra Hadouche, membre du collectif des avocats de la défense. Cela fait plus d’un an que cette coprésidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA) a été enlevée par les services secrets algériens et placée sous mandat de dépôt pour des accusations farfelues liées au « terrorisme » sur la base de l’article 87 bis du code pénal algérien.
VGAYET (TAMURT) – La répression culturelle instiguée par le régime algérien revient en force en Kabylie. Après l’interdiction faite aux universitaires kabyles Said Chemakh et Amar Laoufi, début octobre, de prendre un vol depuis l’aéroport Houari Boumediene vers Paris pour assister à un colloque international sur le théâtre berbère à la Sorbonne, l’annulation d’une conférence sur tamazight à At Laqsar (Tuvirett), vendredi dernier, l’administration coloniale à Vgayet veut dissoudre une association culturelle à Aokas pour un motif que ses membres jugent « fallacieux et infondé », à savoir leur implication dans une prétendue campagne d’évangélisation.
TUVIRETT (TAMURT) – Du jamais vu ! Le régime algérien, qui nourrit une haine viscérale envers l’identité kabyle en particulier et amazighe en général n’a pas hésité à mobiliser, ce vendredi 07 octobre, la gendarmerie pour empêcher le déroulement d’une conférence culturelle organisée par le Café littéraire d’At Leqsar, à Tuvirett (Bouira), sur le thème « L’Ecriture amazighe : du militantisme à l’université ».
ALGER (TAMURT) – L’indépendantiste Lyazid Abid, porte-parole de l’Union pour la République Kabyle (URK), est recherché par la justice algérienne pour son militantisme en faveur de l’indépendance de la Kabylie, a-t-on appris du militant lui-même. Celui-ci a été informé par un avocat exerçant en Kabylie, et qui a pu se procurer un document émanant d’une juridiction algérienne citant Lyazid Abid dans une affaire en tant qu’accusé « non arrêté ».
ALGER (TAMURT) – Les chercheurs universitaires en langue amazighe, le Dr Saïd Chemakh et Amar Laoufi, ont été empêchés, hier, par la police aux frontières algérienne (PAF) de prendre leur vol depuis l’aéroport Houari Boumediene (Alger) vers la capitale française Paris, où ils devaient participer à un colloque international sur le théâtre berbère (04 et 05 octobre).
ALGER (TAMURT) – Le parquet près le tribunal de Chéraga (Alger) a requis, ce mercredi 05 octobre, une peine de deux ans de prison ferme et une amende de 50.000 DA à l’encontre de la présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi. L’ex députée islamiste est poursuivie pour « atteinte à l’unité nationale » et « diffusion de publications racistes ». L’accusée s’est illustrée par des propos racistes contre la Kabylie et ses symboles.