ALGER (TAMURT) – Presque un an après son arrestation, le dossier de la détenue d’opinion Wissem Sifouane est passé, ce mercredi 30 novembre, devant la chambre d’accusation près la cour d’Alger (Ruisseau). Les avocats de la défense ont plaidé en faveur de la militante kabyle et ont réclamé sa libération. Le verdict sera rendu le 07 décembre par la même juridiction.
TIZI WEZZU (TAMURT) – La persécution administrative et judiciaire enclenchée par les autorités algériennes contre la communauté chrétienne en Kabylie, depuis la promulgation de la loi de 2006 régissant les cultes autre que musulman, se poursuit. Dernièrement, ces mêmes autorités ont contraint via l’instrumentalisation de la justice les responsables de l’église d’At Atteli de fermer leur lieu de culte, après plus de dix ans d’exercice sans aucun problème.
ALGER (TAMURT) - Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida (Alger) a condamné, dans la nuit du 28 au 29 novembre 2022, cinq militants kabyles à diverses peines allant de 03 à 20 ans de réclusion criminelle, a indiqué Me Sofiane Ouali. Ils ont été poursuivis et condamnés sur la base de l’article 87 bis du code pénal algérien, dont des pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont récemment exigé l’amendement ou, tout simplement, l’abrogation.
TIZI WEZZU (TAMURT) – Plusieurs familles des citoyens kabyles, injustement condamnés à mort par la justice algérienne, le 24 novembre dernier, pour le meurtre de Djamel Bensmail et les incendies criminels perpétrés en Kabylie, en août 2021, se sont rassemblées, dimanche dernier, sur la place Abane Ramdane, au centre-ville de Larbaa Nath Irathen. Elles réclament la libération de leurs enfants, faussement accusés dans ce procès politique par excellence. Certains des condamnés à mort n’étaient même pas présents sur les lieux du crime, qui était orchestré et exécuté par régime algérien. Les élèves du lycée Abderrahmane Illouli ont également séché les cours en guise de soutien à ces familles scandalisées par un verdict des plus iniques.
COMMUNIQUE URK - L’Union pour la République Kabyle (URK) joint sa voix à celle du peuple kabyle pour dénoncer vigoureusement le verdict inique et absurde prononcé par la justice algérienne, le 24 novembre 2022, à l’encontre d’innocents citoyens kabyles dans le cadre de l’affaire du meurtre de Djamel Bensmail et des incendies criminels perpétrés en Kabylie en août 2021, lesquels ont fait plus de 300 victimes kabyles, sans compter les dégâts matériels et écologiques incommensurables.
PARIS (TAMURT) – Lors d’une conférence de presse organisée, ce 25 novembre, à Paris, le leader indépendantiste kabyle Ferhat Mehenni, président du MAK et de l’Anavad, a rejeté en bloc le verdict du procès de l’affaire Djamel Bensmail et des incendies criminels perpétrés en Kabylie l’été 2021, qui l’incrimine personnellement ainsi que son mouvement. « Abattage judiciaire », « parodie de justice », « de nature politique aux relents racistes » ou encore « mascarade judiciaire » sont les quelques qualificatifs utilisés par Ferhat Mehenni pour qualifier ce procès.
FRANCE (TAMURT) – Le peuple kabyle n’est pas prêt à se taire devant l’arbitraire de la justice algérienne. Celle-ci vient de condamner à mort 49 kabyles innocents, faussement accusés non seulement du meurtre de Djamel Bensmail, mais aussi d’avoir perpétré des incendies criminels en Kabylie, l’été 2021. Ces incendies avaient coûté la vie à des centaines de personnes. Le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), que le régime algérien avait accusé d’être derrière ces incendies, en collaboration avec Israël et le Maroc, a appelé à un rassemblement pour ce dimanche 27 novembre, à 14h, devant la place de la Bastille (Paris). L’objectif de cette action est de « dénoncer la condamnation à mort de kabyles innocents par la justice algérienne ». Indigné, le peuple kabyle dénonce un procès politique.
KABYLIE (TAMURT) – Fidèle à elle-même, la brave militante kabyle Mira Moknache, qui vit toujours en Kabylie (Vgayet), n’a pas peur de dénoncer l’arbitraire. Devant le verdict surréaliste et honteux prononcé, ce jeudi 24 novembre, par le tribunal criminel de Dar El Beida (Alger), condamnant des innocents kabyles dans l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmail, elle s’indigne contre « une injustice de plus ».
ALGER (TAMURT) - Au terme d’un procès expéditif, le juge du tribunal de Dar El Beida (Alger) a prononcé diverses peines allant de 2 ans à la peine capitale contre de dizaines de citoyens kabyles poursuivis dans l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmail, le 11 août 2021, à Larbaa Nath Irathen (Tizi Wezzu). Un crime odieux fomenté de toutes pièces et exécuté par le régime algérien et ses services secrets, qui venaient juste d’embraser la Kabylie par des incendies criminels, ayant entraîné la mort de centaines de citoyens kabyles. Ainsi, des innocents, qui n’étaient même pas présents sur les lieux du crime, sont condamnés à la place des vrais commanditaires et auteurs du meurtre du jeune de Miliana. Qu’attendre d’une justice aux ordres, entièrement asservie à la junte militaire d’Alger ? Pour le journaliste et activiste kabyle, Mezaien Abane, « le pouvoir (algérien) a trouvé ses bouc-émissaires pour enterrer définitivement son crime perpétré en Kabylie.»
ALGER (TAMURT) – Prévu initialement, ce mercredi 23 novembre, le procès de cinq détenus d'opinion kabyles, en l’occurrence Sedik Maza, Lounis Maza, Wahab Maza, Farid Maouche et Nassim Bachir, natifs d’Adekar (Vgayet), a été renvoyé au 07 décembre prochain, a indiqué Me Ouali Sofiane.