A Bouhatem, la rentrée scolaire n’a pas eu lieu faute de salles de classes !

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Ecole primaire à Bouhatem
Ecole primaire à Bouhatem

TOUDJA (TAMURT) – Ce dimanche 22 septembre, pas moins de 245 573 élèves des trois cycles d’enseignement devraient reprendre le chemin de l’école dans le département de Vgayet, en Kabylie, au titre de l’année académique 2024/2025. Au village Bouhatem, dans la commune de Toudja, la rentrée n’a pas eu lieu à l’école primaire Azzouguer Ali. Le motif ? Cela fait cinq ans que les élèves de cette école poursuivent leur scolarité dans des logements de fonction, car les travaux de réalisation des salles de classes s’éternisent.

Pour protester contre le retard flagrant enregistré dans la construction de six salles de cours et une cantine, l’association des parents d’élèves du village Bouhatem a décidé de boycotter, ce dimanche 22 septembre, la rentrée scolaire. A travers cette action, ces parents d’élèves dénoncent « le laisser aller et le bricolage des responsables locaux ». Entamés en 2019, ces travaux sont toujours à la traine. « Quand est-ce que cette école verra le jour ? L’avenir des enfants de notre village est en danger », s’est-on inquiété. Les protestataires lancent un énième appel aux responsables concernés pour intervenir et accélérer la cadence des travaux de ce projet.

Pour sa part, le P/APC de Toudja a affirmé que l’entreprise chargée de réaliser ce projet « a été mise en demeure pour non-respect des délais ». A noter que les 245 537 élèves que compte le département de Vgayet poursuivent leur scolarité dans 820 établissements scolaires, dont 582 relevant du cycle primaire et 69 du secondaire, répartis à travers 52 communes. Pas moins de 17 000 élèves sont nouvellement inscrits.

Par ailleurs, le syndicat Cnapeste, bureau de Bejaia, qui a récemment fait le bilan de l’année académique 2023/2024, a déploré dans un communiqué « un manque d’encadrement, la surcharge des divisions pédagogiques, les interférences et les interventions dans le processus d’orientations des élèves ». En outre, ce même syndicat a soulevé le problème, « qui demeure à ce jour en instance », du manque d’infrastructures scolaires adéquates.

Arezki Massi

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