 - Drôle d'élection présidentielle en Algérie. Si la fraude et habituelle et est le propre de toutes les élections dans ce pays, la dernière, du 7 septembre, est encore plus drôle. Alors qu'elle donne Abdelmadjid Tebboune vainqueur avec une majorité frôlant 95 %, elle ne laisse que quelques miettes à ses deux adversaires. Les trois candidats, y compris le vainqueur Tebboune, publient un communiqué tard dans la soirée de dimanche dernier pour dénoncer plusieurs anomalies et irrégularités qui avaient émaillé cette élection.){kind=link}
ALGERIE (TAMURT) – Drôle d’élection présidentielle en Algérie. Si la fraude et habituelle et est le propre de toutes les élections dans ce pays, la dernière, du 7 septembre, est encore plus drôle. Alors qu’elle donne Abdelmadjid Tebboune vainqueur avec une majorité frôlant 95 %, elle ne laisse que quelques miettes à ses deux adversaires. Les trois candidats, y compris le vainqueur Tebboune, publient un communiqué tard dans la soirée de dimanche dernier pour dénoncer plusieurs anomalies et irrégularités qui avaient émaillé cette élection.
C’est rare qu’un président annoncé gagnant dénonce la fraude. Tebboune veut mettre la fraude sur le dos du DRS, histoire de se laver les mains. Vers 3 heures su matin la veille de l’annonce du résultat, l’ANIE, Autorité Nationale Indépendante das Élections, présidée par un certain Chorfi, publie à son tour un communiqué pour remettre en cause le taux de participation annoncé, sous le motif que plusieurs PV de certaines wilayas ne sont pas encore parvenus à Alger.
Personne n’a rien compris à ce scénario. C’est l’élection la plus drôle au monde. Parmi les irrégularités relevées, comment expliquer un taux de participer de 48 %, alors que le nombre de votant n’est que de 5 millions sur 20 millions d’inscrits sur les listes électorales ?
À vrai dire, si on se réfère au nombre de votants et à savoir s’il n’est pas gonflé, le taux de participation ne dépasse pas lez 25 %. Enfin, le résultat officiel n’est pas encore donné par les autorités algériennes 3 jours après l’élection.
Idir Yatafen