 - Reportée trois fois en 2023, la visite de Tebboune à Paris, est de nouveau annoncée par l'Élysée. D'après la présidence française, le chef de l'Etat algérien sera en France en octobre ou en novembre prochain. Apparemment, les deux présidents, Macron et Tebboune, se sont entretenus par téléphone au début de cette semaine. Du côté algérien, personne n'a parlé de cette éventuelle visite.){kind=link}
PARIS (TAMURT) – Reportée trois fois en 2023, la visite de Tebboune à Paris, est de nouveau annoncée par l’Élysée. D’après la présidence française, le chef de l’Etat algérien sera en France en octobre ou en novembre prochain. Apparemment, les deux présidents, Macron et Tebboune, se sont entretenus par téléphone au début de cette semaine. Du côté algérien, personne n’a parlé de cette éventuelle visite.
La presse française a indiqué que des avancées sont remarquables entre les deux pays concernant la question mémorielle et les crimes de guerre commis par la France durant la guerre de libération. S’agit-il vraiment de la cause de la crise entre l’Algérie et la France ? De quoi les généraux algériens sont concernés par la guerre de libération ? Ils n’ont aucun lien avec le passé colonial puisque à l’indépendance en 1962 à ce jour, les dirigeants algériens étaient avec l’armée française.
Pis encore, l’armée algérienne a commis des exactions et des crimes de guerre contre le peuple algérien presque autant que l’armée française. Plus de 250 000 civils ont été tués par les militaires algériens durant les années 1990, rien que pour sauver le régime en place. On se demande alors pourquoi l’Algérie exige de la France de demander pardon pour ses crimes alors que ces mêmes dirigeants algériens ont fait pire.
Enfin, visite ou pas, les divergences entre les deux pays sont ailleurs. La société française TOTAL puise à sa guise le gaz et le pétrole dans plusieurs sites pétroliers et gaziers en Algérie, presque gratuitement. Le reste n’est que du cinéma.
Idir Yatafen