 - Humilié avec un taux de 6 %, le candidat du FFS ne s'est pas gêné d'aller assister à l'investiture officielle d'Abdelmadjid Tebboune, ce mardi à Alger, au Palais des Nations. Une manière pour Youcef Aouchiche, puisque c'est de lui qu'il s'agit, de reconnaître la légitimité de l'élection de Tebboune. Jamais Hocine Ait Ahmed durant ses 50 ans à la tête du FFS ne s'était rendu à une cérémonie officielle du régime, surtout pour fêter une mascarade électorale.){kind=link}
ALGERIE (TAMURT) – Humilié avec un taux de 6 %, le candidat du FFS ne s’est pas gêné d’aller assister à l’investiture officielle d’Abdelmadjid Tebboune, ce mardi à Alger, au Palais des Nations. Une manière pour Youcef Aouchiche, puisque c’est de lui qu’il s’agit, de reconnaître la légitimité de l’élection de Tebboune. Jamais Hocine Ait Ahmed durant ses 50 ans à la tête du FFS ne s’était rendu à une cérémonie officielle du régime, surtout pour fêter une mascarade électorale.
La soumission de l’actuelle direction du FFS sidère tous les militants de ce parti, qui sont pour la majorité écrasante des Kabyles. L’installation de Tebboune pour un second mandat s’est déroulée comme une lettre à la poste, car, comme tout le monde le sait, il n’a pas été élu, mais désigné par une caste de généraux.
La désignation des chefs d’Etat en Algérie est une tradition et aucun président n’a été élu de manière démocratique. En plus des Kabyles qui ont rejeté les élections, même les Algériens commencent à prendre leur distance des urnes. On se demande à quoi sert la participation du FFS ?
Pourquoi son candidat est allé prendre part à une cérémonie officielle pour l’intronisation de Tebboune qui a passé toute sa carrière à participer au maintien d’un régime raciste et despotique ?
Par contre, ce qui est aussi une tradition au sein du régime algérien, c’est qu’aucun président n’a renoncé à son poste. Ils partent tous avant la fin de leur mandat. Ils sont soit déchus ou poussé à la porte, comme Chadli, Zéroual et Bouteflika… Tebboune, finira-t-il son mandat ? Ce n’est pas si sûr. La guerre des clans pour sa succession est d’ores et déjà entamée.
Idir Yatafen