KABYLIE (Tamurt) – Un journaliste zélé de la rédaction d’El Khabar n’a pas trouvé mieux pour plaire au wali de Tizi-Ouzou et lui montrer patte-blanche que de se demander qui a financé le dernier congrès du MAK, tenu pour rappel avec succès à At Zellal.
Ce journaliste par contre, qui n’a même pas assisté au congrès pour le couvrir a rédigé son article de loin à partir de son bureau. Mais il sait quand même que le congrès ait été tenu dans un garage et presque en plein air et pas dans un hôtel ni autres complexes touristiques. Le rédacteur de l’article sait pourtant que chaque militant s’est déplacé avec ses propres moyens et si financement il y a, ça ne peut être que celui des Kabyles eux-mêmes.
Si ce n’est pas de la pure intox, le correspondant d’El Khabar pouvait au moins contacter le président du MAK par téléphone ou un autre responsable pour savoir plus sur la gestion du MAK. Par ailleurs, on se demande pourquoi ce journal n’a jamais parlé par exemple des cas de corruption du wali de Tizi-Ouzou, de l’exploitation illégale du sable par certains nababs, d’ouvrir une petite enquête que les chantiers de Heddad et les sablières de Sdiki, pour ne citer que ces cas. Mais le correspondant d’El Khabar a préféré faire la concurrence à ses confrères d’Enahar et d’Echourek.
C’est ce genre de journalistes qui seront les premiers à faire l’éloge du MAK à l’indépendance de la Kabylie. Des opportunistes sans scrupule.
Lounès B