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ALGER (TAMURT) – Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a fait escale, ce dimanche 7 avril 2025, à Alger. Il y a rencontré son homologue algérien puis le président Tebboune, avant de continuer son chemin vers le Caire.
Certains qualifient cette visite, normalement très importante, de stérile. Mais à part la reprise du dialogue entre Alger et Paris après une crise politique inédite de plus 8 mois, rien de spécial n’a été décidé entre les deux pays. « La page est tournée entre les deux pays », dit en substance Jean-Noël Barrot. Il semble qu’en dépit de la volonté affichée des deux pays de dialoguer, le terrain d’entente est loin d’être trouvé.
La question cruciale, à savoir la libération de Boualem Sansal, n’a pas été évoquée dans les communiqués des deux pays. Reste à savoir si ce cas a été discuté entre Tebboune et le ministre des Affaires étrangères français ? Il semble que la visite du ministre Jean-Noël Barrot à Alger soit un contact plutôt symbolique. Les sujets qui brûlent ne sont pas vraiment traités.
La pression des ministres et hommes politiques de la droite française sur le gouvernement français de ne pas céder face à l’Algérie n’est pas pour arranger les choses pour Alger. Tebboune est appelé à lâcher du lest, surtout en reprenant les délinquants algériens expulsés par la France, la libération de Boualem Sansal et surtout la renégociation des accords de 1968.
La classe politique française qui commence à parler de la question kabyle fait trembler Alger.
Idir Yatafen