 – Condamnée le 08 mai dernier à 03 ans de prison ferme, le procès en appel de la militante indépendantiste kabyle Wissem Sifouane s’est déroulé, le 18 décembre, devant la chambre criminelle de deuxième instance près la cour d'Alger. Elle a écopé de 18 mois fermes et autant de mois avec sursis. Elle a pu quitter, hier soir, la prison de Koléa et rejoint sa famille, en Kabylie.){kind=link}
TUVIRETT (TAMURT) – Condamnée le 08 mai dernier à 03 ans de prison ferme, le procès en appel de la militante indépendantiste kabyle Wissem Sifouane s’est déroulé, le 18 décembre, devant la chambre criminelle de deuxième instance près la cour d’Alger. Elle a écopé de 18 mois fermes et autant de mois avec sursis. Elle a pu quitter, hier soir, la prison de Koléa et rejoint sa famille, en Kabylie.
Wissem Sifouane, âgée de 24 ans, a enfin retrouvé sa liberté après avoir purgé une peine de plus de 18 mois de prison ferme. Interpellée et placée en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Bechloul (Tuvirett), le 12 janvier 2022, son domicile familial a été perquisitionné par des gendarmes algériens. Quelques jours après son arrestation, elle a été présentée devant le juge d’instruction du tribunal de Tuvirett, lequel avait ordonné son placement sous mandat de dépôt. Fin d’octobre 2022, la militante kabyle a été transférée de la Kabylie à la prison algérienne de Koléa (Tipaza). La justice algérienne aux ordres l’a accusée d’« atteinte à l’unité nationale » et « terrorisme » sur la base de l’article 87 bis du code pénal algérien.
A l’issue de son procès en première instance, Wissem S. a été condamné à 03 ans de prison ferme, alors que le parquet avait requis contre elle une peine de 15 ans de prison. Rentrée à la maison, tard dans la soirée du mardi 18 décembre, la brave militante kabyle a été accueillie en héroïne par sa famille et des habitants de son village.
Aksil K.