 – La réélection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis d’Amérique constitue un cauchemar pour la junte militaire algérienne sur le dossier du Sahara Occidental. En effet, c’était Trump, qui a officiellement reconnu la souveraineté du Maroc sur les territoires de cette ancienne colonie de l’Espagne, en 2020. D’ailleurs, le roi Mohamed VI a tenu à rappeler cette reconnaissance dans son message de félicitation adressé, ce mercredi 06 novembre, au président américain fraichement réélu.){kind=link}
ALGER (TAMURT) – La réélection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis d’Amérique constitue un cauchemar pour la junte militaire algérienne sur le dossier du Sahara Occidental. En effet, c’était Trump, qui a officiellement reconnu la souveraineté du Maroc sur les territoires de cette ancienne colonie de l’Espagne, en 2020. D’ailleurs, le roi Mohamed VI a tenu à rappeler cette reconnaissance dans son message de félicitation adressé, ce mercredi 06 novembre, au président américain fraichement réélu.
Le retour de Donald Trump au pouvoir à la Maison Blanche n’arrange pas les affaires du régime algérien, notamment sur le dossier du Sahara Occidental. Pour cause, c’est sous le premier mandat de Trump que Washington avait reconnu la marocanité de l’ancienne colonie espagnole, disputée entre le Maroc et le Polisario. Ce dernier est soutenu financièrement et militairement par la junte militaire algérienne. Pour rappel, dans un tweet historique posté le 10 décembre 2020, Donald Trump avait écrit : « Le Maroc a reconnu les États-Unis en 1777. Il convient donc de reconnaître sa souveraineté sur le Sahara occidental ». Il réitère sa prise de position dans un autre tweet : « Aujourd’hui, j’ai signé une proclamation reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
La proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc est la SEULE base d’une solution juste et durable pour une paix et une prospérité durables ! », avait tweeté Donald Trump. Cette reconnaissance officielle d’un président américain de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental était perçue comme une victoire éclatante pour la diplomatie du royaume chérifien. Cette reconnaissance américaine s’était accompagnée, rappelons-le, de la signature d’un accord historique de normalisation complète des relations du Maroc avec Israël. Hier mercredi, tout en présentant à Donald Trump ses « vœux de plein succès dans ses hautes fonctions et dans ses efforts au service du peuple américain », le roi Mohamed VI a rappelé que les Etats-Unis, sous le premier mandat de Trump, « ont reconnu la pleine et entière souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de son Sahara (…) un acte mémorable dont le peuple marocain sera à jamais reconnaissant ». En outre, le monarque marocain a souligné que dans un contexte de « défis régionaux et mondiaux de plus en plus complexes », le Maroc « sera, plus que jamais, un véritable ami et un allié fidèle des Etats-Unis », a promis le roi Mohamed VI.
A noter que la France a dernièrement rallié la position américaine en se prononçant en faveur du plan marocain d’autonomie comme la solution idéale pour la résolution du conflit entre le Royaume chérifien et le Polisario. Il est utile de préciser que le Maroc contrôle déjà plus de 80% de ces territoires disputés à l’ouest, alors que le Front Polisario contrôle moins de 20% à l’est. L’on s’attend à ce que Donald Trump réaffirme au cours de son second mandat à la Maison Blanche la position de Washington sur ce dossier.
Aksil K.