 - La campagne électorale pour le scrutin présidentiel algérien a pris fin mardi 03 septembre. Le FFS qui a investi comme candidat son 1er secrétaire national Youcef Aouchiche s’est distingué par une campagne foncièrement dirigée contre les indépendantistes Kabyles. Dans leurs meetings et sorties de proximité, qui ne drainent pas les grandes foules, aussi bien en Kabylie qu’en Algérie, les cadres du FFS s’efforcent vainement de défendre une prétendue ‘’unité nationale‘’. Alors que les indépendantistes kabyles constituent incontestablement la première force politique en Kabylie, c’est contre la volonté du peuple kabyle que le FFS fait campagne.){kind=link}
ALGER (TAMURT) – La campagne électorale pour le scrutin présidentiel algérien a pris fin mardi 03 septembre. Le FFS qui a investi comme candidat son 1er secrétaire national Youcef Aouchiche s’est distingué par une campagne foncièrement dirigée contre les indépendantistes Kabyles. Dans leurs meetings et sorties de proximité, qui ne drainent pas les grandes foules, aussi bien en Kabylie qu’en Algérie, les cadres du FFS s’efforcent vainement de défendre une prétendue ‘’unité nationale‘’. Alors que les indépendantistes kabyles constituent incontestablement la première force politique en Kabylie, c’est contre la volonté du peuple kabyle que le FFS fait campagne.
La direction du FFS a-t-elle reçu des instructions de la part du régime algérien pour faire campagne contre le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie et les indépendantistes kabyles ?
Cette question mérite d’être posée eu égard au discours électoral du candidat du FFS. Il semble que le cœur de son programme électoral est de s’attaquer aux militants de la cause indépendantiste kabyle. Sa campagne électorale est jalonnée par le slogan ‘’Djazeir wahida mouahada‘’ (Algérie unie et indivisible) et ne se gêne pas de dénigrer ouvertement les indépendantistes kabyles.
Pour lui, ce n’est pas la junte militaire et les services secrets algériens, qui ont enclenché une répression sans précédent en Kabylie, qui posent problème, mais ce sont les citoyens kabyles qui réclament leur droit légitime à l’autodétermination. Un droit pourtant garantit par les chartes onusiennes et reconnu même par la constitution algérienne. Le FFS semble avoir reçu la mission de légitimation du régime algérien en Kabylie.
En s’attaquant aux militants indépendantistes, qu’elle qualifie péjorativement de ‘’séparatistes‘’, la direction du FFS cautionne la répression sauvage du régime colonial algérien en Kabylie. Malgré les agitations des relais du pouvoir algérien, le peuple kabyle maintient son mot d’ordre pour un zéro vote. La seul scrutin qui l’intéresse est un referendum d’autodétermination organisé sous la surveillance des instances onusiennes.
Lyes B.