KABYLIE (TAMURT) – L’arrachage d’arbres d’ombrage datant de plusieurs années et leur remplacement par des palmiers au centre-ville de Vgayet a suscité l’indignation de la population locale. Alors qu’il y a urgence de planter des arbres notamment le long des boulevards exposés au soleil pour faire de la ville un espace un tant soit peu naturel, les services municipaux arrachent ceux qui y existent pour les remplacer par des palmiers dont l’ombre n’est qu’un mirage.
« Un massacre ! ». C’est par ce mot que Nadine, une internaute de Vgayet, a qualifié le déracinement des arbres longeant le boulevard menant au quartier Sidi-Ahmed, surplombant l’ex capitale des Hammadites. En effet, une entreprise mandatée par l’APC de Vgayet pour ‘’moderniser’’ le boulevard en question a tout simplement arraché les arbres d’ombrage, qui s’y trouvent depuis des années, en vue de les remplacer par des palmiers. « Cela n’arrive qu’à Bejaia. On arrache des arbres faisant de l’ombre pour les remplacer par des palmiers ! », s’est indigné un autre internaute. Il est vrai que les palmiers sont décoratifs, mais ils n’apportent pas suffisamment d’ombre. D’autres citoyens se demandent à qui profite cette opération irresponsable. « Toute cette mascarade de travaux est faite pour détourner l’argent du contribuable, ni plus ni moins », dénonce Ryma.
Par ailleurs, il est malheureux de constater que les promoteurs laissent peu de place pour de la végétation devant les immeubles. Avec le réchauffement climatique qui touche la Kabylie à l’instar d’autres pays de la planète, le mot d’ordre doit être : moins de béton et plus d’arbres. Les responsables de l’urbanisation doivent impérativement inclure dans les projets de réalisation des nouveaux centres urbains la création de véritables espaces verts, d’ombre et de fraicheur.
Lyes B.
 – L’arrachage d’arbres d’ombrage datant de plusieurs années et leur remplacement par des palmiers au centre-ville de Vgayet a suscité l’indignation de la population locale. Alors qu’il y a urgence de planter des arbres notamment le long des boulevards exposés au soleil pour faire de la ville un espace un tant soit peu naturel, les services municipaux arrachent ceux qui y existent pour les remplacer par des palmiers dont l’ombre n’est qu’un mirage.){kind=link}