KABYLIE (TAMURT) – La crise qui couve au sein du RCD depuis plusieurs années prend de l’ampleur, ces derniers jours. La guerre est ouverte entre les partisans de l’actuel président du parti, Atmane Mazouz, et ceux de l’ancien président, Saïd Sadi. Ces derniers crient sur tous les toits que la direction d’Atmane Mazouz a fait disparaitre les archives du RCD.
Les accusations et les insultes fusent de partout sur la toile entre les deux ailes du RCD. Une guerre par déclarations et communiqués fait rage. Rien ne va plus au RCD, un parti politique kabyle qui jadis véhiculait les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme. Le jeune Atmane Mazouz, un simple militant de Vgayet qui s’est hissé au sommet du parti, a eu l’audace de ne participer à aucune élection du régime algérien, ni aux présidentielles, ni aux législatives, ni même aux élections municipales, ce qui lui donne du crédit auprès de sa direction. Le RCD en ce moment ne compte aucun élu, sauf des militants.
Par contre, les partisans de Saïd Sadi ont participé aux dernières élections locales sous la bannière des listes indépendantes et siègent en ce moment dans plusieurs communes en Kabylie. Ils ont même scellé des alliances avec le FLN et le RND dans plusieurs assemblées. Said Sadi, bien qu’il soit exilé depuis 2020 pour une raison qu’il n’a jamais divulguée, n’a jamais osé critiquer l’actuel tyran d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune. « Said Sadi était un ami intime de Tebboune lorsqu’il était wali de Tizi Ouzou », nous révèle un ancien député du RCD.
Les partisans de l’actuelle direction du RCD accusent Said Sadi de vouloir dissoudre le parti. « On sait bien que cette histoire des archives n’est qu’une excuse pour affaiblir le RCD. À vrai dire, les partisans de Saïd Sadi veulent dissoudre le parti ou au moins lui changer le nom. « On ne sait pas pourquoi », nous fait savoir un militant au siège du RCD à Tizi Ouzou.
En plus de la campagne féroce menée contre Atmane Mazouz par les partisans de Saïd Sadi, le régime algérien fait tout pour étouffer le RCD. Toutes les demandes du parti pour animer un meeting ont été rejetées par l’administration aux ordres de la police politique. Ces derniers temps, personne ne trouve grâce aux yeux des partisans de Saïd Sadi, ni les indépendantistes kabyles ni le RCD ni LE FFS.
Atmane Mazouz jouit d’un grand soutien des militants de la base du parti, surtout de la part des jeunes et des étudiants qui voient en lui l’homme qui peut sauver le RCD.
Notons que la direction actuelle du RCD n’a jamais critiqué les indépendantistes kabyles, ni l’URK ni le MAK. C’est le seul parti qui exige la libération de tous les détenus politiques, y compris les indépendantistes, contrairement à Saïd Sadi qui ne rate aucune occasion de s’en prendre aux militants indépendantistes qui constituent incontestablement la première force politique en Kabylie.
Idir Yatafen
Le zéro Kabyle ne vise pas les Kabyles déjà soumis mais tous les résistants, c’est peine perdue , le génocide de l’âme Kabyle n’aura jamais lieu car la rébellion est dans l’état d’esprit Kabyle qui est insaisissable.
Le but dans cette manipulation c’est de transformer le RCD comme le FFS devenu larbin du pouvoir avec son président clown Aouichiche.
Pour le pouvoir, la Kabylie a deux choix, aller en prison ou se travestir…
Ce que nous observons actuellement au sein du RCD n’est pas seulement une crise de leadership, mais une lutte existentielle entre deux visions diamétralement opposées : celle d’une Kabylie debout, fidèle à ses valeurs historiques de liberté, de dignité et de résistance, et celle d’une élite dévoyée, prête à tout pour préserver ses privilèges, même au prix de trahir les siens.
Malheureusement, Saïd Sadi, qui fut autrefois un symbole d’engagement et d’audace, a choisi la voie de la compromission. Il a littéralement vendu son âme au système, devenant au fil des années un anti-Kabyle notoire, s’acharnant systématiquement contre tout ce qui incarne aujourd’hui la revendication kabyle authentique : les mouvements indépendantistes, les figures du combat culturel, les jeunes militants sincères. Son silence assourdissant face aux dérives autoritaires de Tebboune, son « vieil ami » lorsque ce dernier était wali à Tizi Ouzou, en dit long. Il n’a jamais levé le petit doigt pour dénoncer les arrestations arbitraires, les tortures, ni même les atteintes flagrantes aux libertés en Kabylie. Pourquoi ? Parce que ses intérêts personnels sont désormais liés à ceux du régime qu’il feint de critiquer de loin.
La tentative de Saïd Sadi et de ses partisans de saboter l’actuelle direction du RCD ne relève pas d’un simple différend interne. C’est une opération calculée pour vider le parti de sa substance et l’aligner, une fois de plus, sur les lignes rouges imposées par Alger. Leur participation aux élections locales sous des listes indépendantes, leurs alliances avec le FLN et le RND – deux partis de la trahison nationale – montrent clairement que leur objectif est d’utiliser le RCD comme tremplin pour revenir dans le giron du pouvoir, quitte à piétiner les idéaux qui ont fondé ce parti.
À l’inverse, la direction actuelle, menée par Atmane Mazouz, fait preuve d’une cohérence politique rare. Elle a refusé de cautionner des élections truquées, a défendu les détenus politiques – y compris les indépendantistes – et a su garder une posture digne malgré la répression. Cela dérange, bien sûr. Cela dérange ceux qui veulent faire du RCD un instrument aux mains du régime, un parti d’appoint pour les pions du système.
Il est désormais clair que ce ne sont pas les archives du parti qui intéressent Saïd Sadi, mais le contrôle du RCD pour mieux le neutraliser. Ses attaques contre Mazouz, son mépris pour les aspirations profondes du peuple kabyle, et son obsession à dénigrer les forces indépendantistes montrent qu’il est aujourd’hui plus proche d’un agent d’Alger que d’un militant de la cause kabyle.
Face à cela, la Kabylie lucide ne peut pas rester silencieuse. Le temps des mythes est révolu. L’heure est venue de nommer les choses : Saïd Sadi ne représente plus la voix des opprimés, mais celle de ceux qui veulent les faire taire.
Que tout le monde rentre chez soi et s’occupe de trouver accélérer l’indépendance de la Kabylie, au lieu de se battre pour des cacahiètes qui ont échappé au dentier de Chenegriha.
SS est missionné pour tuer le RCD après avoir déclaré mort le MCB, il y a de cela plus de 36 ans.
La haine, la jalousie et la méfiance ont toujours été les seules qualités de ce sieur… sans ou lier laraitrisee t la trahison