ALGERIE (Tamurt) - La doyenne mondiale de la députation, au parlement depuis 1997, soit avant même l'avénement de Bouteflika, n'a pas donné signe de vie depuis plus de six mois, elle qui était habituée à s'agiter dans le vide. Son absence de la scène médiatique est très remarquée. Tout le monde se demande ou est passée la bourgeoise Louiza Hanoune.
VGAYET (Tamurt) - La célébration de la fête de l’indépendance algérienne est, souvent, l’occasion aux responsables locaux de faire dans le folklore pour plaire aux autorités d’Alger. Le premier responsable au niveau de wilaya, le wali en l’occurrence, a assisté à un défilé folklorique qui s’est déroulé face au siège de la wilaya avant d’aller inaugurer officiellement le nouveau service de cardiologie inventionnelle du CHU alors que celui-ci est fonctionnel depuis longtemps.
ECONOMIE (Tamurt) - Les oléiculteurs de la wilaya de Tizi Ouzou ont franchi la première étape qui aboutira, à moyen terme, à la labellisation de l’huile d’olive produite dans la région. En effet, jusque-là, l’huile d’olive de Kabylie a tant été vantée mais sans plus. Aucun cadre adéquat n’a été mis en place pour conférer à cette huile sa vraie valeur. Même pour commercialiser leur production d’huile d’olive, les oléiculteurs de Kabylie éprouvent du mal.
CULTURE (Tamurt) - Quand un visiteur se rend, pour la première fois, dans la ville de Bgayet, sa première attention est de chercher où est donc « cette » Yemma Gouraya tant célèbre mais dont on ne connait rien ou presque. Des mythes comme Yemma Gouraya, leurs noms se confondent allègrement avec leurs villes, Bgayet, dans ce cas.
ALGERIE (Tamurt) - Lors des premiers jours de l'indépendance de l'Algérie, les discours officiels ont été prononcés bien évidemment en langue berbère, vraie langue du peuple algérien. Le premier discours officiel a été prononcé en langue kabyle le 5 juillet 1962 à Sidi Fredj par le colonel de la wilaya 3, Muhand Oulhadj. Le second discours officiel a été aussi prononcé en langue kabyle dans un stade archicomble à Alger par Krim Belkacem, en présence de tous les membres du GPRA.
CULTURE (Tamurt) - Après les deux livres sur le rebelle parus en France, il y a quelques semaines, un troisième livre sur Matoub Lounès vient d’être édité en Algérie par le sociologue Smail Grim. Le livre de Smail Grim s’intitule : « Matoub, un poète, une voix, un combat ». Après un premier ouvrage sur Matoub, paru en 2008 et intitulé « Matoub, l’assoiffé d’azur », Smail Grim récidive avec un deuxième ouvrage qui vient compléter le premier. Un livre illustré où l’auteur nous convie à une véritable plongée dans l’univers multidimensionnel de Matoub.
ALGÉRIE (Tamurt) - L’absence de volonté politique, ajoutée au pressing permanent des forces ultraconservatrices, a fait que la langue tamazight avance d’un pas et recule de deux pas depuis 1995 et plus particulièrement depuis 2016, année de sa reconnaissance comme langue officielle.
TAMAZGHA (Tamurt) - Lors de la dernière session parlementaire, le député indépendant Braham Bennadji s’est distingué par une intervention très remarquable, il a posé la problématique de l’académie de la langue Amazighe en interrogeant le pouvoir sur la nature de sa composante, sera elle formée de scientifiques ou de politicien ? Il a aussi rajouté une vérité que tout le monde à remarque « ceux qui combattais tamazight hier sont devenus ses défenseurs pour la tuer en lui imposant le caractères arabe ».
ALGÉRIE (Tamurt) - Demain, c’est le 5 juillet, la fête de l’indépendance de l’Algérie. On doit plutôt considérer cette date comme celle de la décolonisation officielle car l’indépendance est loin d’être acquise. Non seulement, la France a toujours son mot à dire dans la gestion des affaires algériennes.
ALGERIE (Tamurt) - Demain, jeudi 5 juillet, l’Algérie officielle célébrera, avec un semblant de faste, l’anniversaire de l’Indépendance. Mais le peuple, lui, continuera de subir les conséquences désastreuses de la confiscation de cette même indépendance chèrement payée avec plus d’un millions de martyrs et d’autres sacrifices incommensurables. Sans doute, c’est la Kabylie qui a payé le plus lourd tribut de cette confiscation. Alors qu’elle a été la région la plus impliquée, corps et âme, durant la guerre d’indépendance aussi bien dans les maquis que sur le plan de l’organisation politique du FLN-ALN. La Kabylie et ses hommes ont vite été écartés au lendemain de l’indépendance.
