Prison de Koléa : Des détenus politiques kabyles entament une grève de la faim

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Prison de Koléa
Prison de Koléa

ALGER (TAMURT) – Pas moins de 25 prisonniers d’opinion et politiques kabyles, incarcérés à la prison algérienne de Koléa, ont entamé depuis lundi 12 septembre une grève de la faim pour protester contre leur emprisonnement arbitraire.

Devant l’injustice qu’ils subissent de la part du régime algérien, des détenus d’opinion kabyles, qui croupissent dans les geôles algériennes, pour certains d’entre eux depuis près de deux ans, à l’instar de Lounes Hamzi, ont décidé de recourir à la grève de la faim pour réclamer leur libération. Plusieurs charges, dont « appartenance présumée à une organisation terroriste » et « atteinte à l’unité nationale » sont retenues contre ces militants kabyles, pourtant connus de tous pour leur pacifisme.

Il s’agit de kamira Ait Sid, Sadek Louil, Tahar Amichi, Nassim Bachir, Lounis Maza,Ouahab Maza, seddik Maza, Farid Maouche, Belaid Omar Khodja, Bouaziz Ait Chebib, Hamou Boumediene, Hocien Azem, Bousaad Bacha, Ali Mimoun, Zoheir Djamai, Zoheir Messaoudene, Malek Boudjema, Rezki Oulhadj, Hanafi Ould Mohand, Sofiane Mohdeb, Lounes Hamzi, Hamza Bouaoune, Mourad Belkacem, Ferhat Hamoum et l’ex journaliste de Liberté Mohamed Mouloudj.

Arezki Massi

2 Commentaires

  1. Il faudrait organiser une grève de la faim de chaque village Kabyle, en alternance ou ensemble, avec des minutes de silence pour la mémoires de ceux tombés sous les balles du régime depuis 63. La victoire politique du régime est dans la cassure entre population et sa classe politique, ne l’aidons pas à gagner sa bataille contre le peuple.

  2. Après plus de 10 ans d’absence, j’étais effaré quand je suis rentré en 2008, en plus à vu d’oeil de la clochardisation de la société et des villes, de savoir que ce pouvoir criminel et mafieux avait construit une deuxième prison à Bejaia, une autre à El Kseur, une autre à Akbou, ce sont des villes distantes de 30 à 40 Km l’une de l’autre ( j’espère que je me souviens bien des villes !! ), ceci dit c’est pour montrer que l’Algérie qui est déjà une grande prison renferme presque dans chaque ville une prison…..Comme dit Fellag, déjà au fond du trou, ils continuent à creuser….
    Seule une Kabylie unie et décidée pourrait se libérer de ces criminels qui ne connaissent comme language que la souffrance et la violence jusqu’à l’assassinat et aux crimes de toutes les natures, pour l’instant la Kabylie traumatisée ne bouge pas, seuls les Kabyles les plus courageux osent dire tout haut ce que la majorité des Kabyles pensent tout bas, et le pouvoir colonial d’Alger ne peut que s’en réjouir car ils sont plus faciles à malmenés. Bon courage à tous ces hommes et femmes détenus arbitrairement et injustement dans des conditions inhumaines.

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