ALGÉRIE (TAMURT) – L’écrivain algérien, Yasmina Khadra, naguère omniprésent dans les médias français, a soudainement disparu des radars, depuis exactement l’arrestation arbitraire de l’écrivain Boualem Sansal, le 16 novembre dernier à l’aéroport international d’Alger.
Boualem Sansal risque de finir ses jours en prison, pour un simple rappel historique relatif aux frontières algéro-marocainnes. Yasmina Khadra, l’écrivain algérien le plus lu, le plus connu à l’étranger, n’a soufflé pour le moment aucun mot sur ce que vient de subir Boualem Sansal. Pas une moindre déclaration. C’est le silence absolu de la part de Khadra, ancien militaire algérien.
Ils sont nombreux des journalistes et des écrivains algériens à faire des déclarations et à prendre position dans l’affaire Sansal. Kamel Daoud n’avait pas tardé à apporter son soutien à Boualem Sansal et demander sa libération. D’autres personnalités du monde des médias, littéraire ou politique ont soutenu la démarche du régime algérien et approuvent l’arrestation de l’écrivain.
Par contre, celui que tout le monde attend dans l’arrestation qui a fait réagir même le Parlement européen, en l’occurrence Yasmina Khadra, demeure de marbre. Apparemment, l’enfant du système, ne peut pas prendre position. Le militaire, a-t-il peur de finir comme Sansal à la prison d’El Koléa ?
Au même temps, il ne peut pas approuver la démarche diabolique du régime d’Alger de peur de perdre ses privilèges en France et provoquer l’ire des médias de l’hexagone. Yasmina Khadra sait pertinemment que soutenir le régime d’Alger signifie la fin de sa carrière littéraire. Il est entre le marteau et l’enclume, donc il préfère s’éclipser en l’attendant que la tempête passe.
Idir Yatafen
C’est un militaire. Sur ses lecteurs kabyle il n a rien dit jusqu a présent.