ALGERIE (TAMURT) – L’Algérie vient de confirmer enfin l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal, samedi dernier à l’aéroport d’Alger où il arrivait en provenance de Paris. C’est le dimanche 24 novembre 2024, qu’il sera présenté devant un juge d’instruction du tribunal d’Alger. Il paraît que de lourdes accusations pèsent sur Sansal. Il est accusé, entre autres, d’atteinte à la sûreté de l’Etat, ce qui est passible même de la peine de mort.
D’autres accusations, paraît-il, seront proférées par la justice algérienne contre l’écrivain Sansal, notamment » intelligence avec des puissances étrangères ». C’est certainement les visites de Boualem Sansal à Israël qui seront brandies par la justice algérienne qui ne cache pas ses griffes contre les intellectuels opposants. Pourtant, Boualem Sansal avait toujours voyagé sans aucun problème par le passé. Installé à Boumerdes ces dernières années, Sansal fait toujours des allers-retours vers la France et l’Allemagne. Il a été d’ailleurs obtenu la nationalité française, au début de cette année.
L’annonce de son arrestation a provoqué un tollé général en France. Même Emmanuel Macron demande sa libération. En guise de réponse, l’Algérie, via son agence de Presse APS, a chargé la classe politique française et le président français. « La France, a-t-elle la souveraineté d’arrêter Benyamin Netanyahou ? » Se demande l’agence de presse algérienne qui accuse le lobby juif d’être derrière la manipulation de certains intellectuels algériens.
Idir Yatafen