 - La période des grandes chaleurs est déjà entamée. Chaque année à cette période, les feux de forêts et les incendies emportent avec eux malheureusement leur part de victimes et causent d'énormes dégâts en Kabylie. L'été donc n'est pas un synonyme de vacances en Kabylie, mais plutôt la saison de tous les risques et dangers.){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – La période des grandes chaleurs est déjà entamée. Chaque année à cette période, les feux de forêts et les incendies emportent avec eux malheureusement leur part de victimes et causent d’énormes dégâts en Kabylie. L’été donc n’est pas un synonyme de vacances en Kabylie, mais plutôt la saison de tous les risques et dangers.
Ce que les villageois redoutent, ce sont les feux de forêts que les militaires algériens déclenchent délibérément, comme en 2021 à Tizi Ouzou et en 2023 à Vgayet. Environ 1000 personnes sont brûlées vives depuis 2020 en Kabylie par ces incendies criminels. Les Kabyles appréhendent chaque saison d’été avec la peur au ventre. Personne ne sait ce que les militaires algériens préparent. Avant, ils justifiaient le déclenchement des feux par leur lutte contre les terroristes qui écumaient les maquis kabyles, mais ces dernières années, il ne reste presque plus de terroristes en Kabylie, et les feux ont redoublé. Le régime algérien mène une guerre secrète contre le peuple kabyle et les incendies de forêts et d’oliviers font partie de sa stratégie globale de mettre la Kabylie à genoux.
La plupart des localités en Kabylie sont dépourvues d’unités de sauveteurs et de la protection civile. Les villageois sont livrés à eux-mêmes. Les quelques unités de la production civile existantes en Kabylie sont dépourvues de moyens humains et matériels. À chaque incendie, on ne voit que des pauvres villageois lutter avec leurs moyens rudimentaires contre les flammes.
Le régime algérien préfère placer dans chaque commune une brigade de gendarmerie pour contrôler les activités politiques des Kabyles et une mosquée dans chaque village, parfois plus, pour salafiser la Kabylie, mais on ne voit jamais l’utilité d’une nouvelle unité de protection civile.
Idir Yatafen