ALGÉRIE (TAMURT) – La libération de deux anciens ministres de Bouteflika, pourtant condamnés à de nombreuses années de prison dans plusieurs affaires de corruption lorsqu’ils étaient ministres, reste pour le moment énigmatique. Au début du mois d’octobre dernier, Djamal Ould Abbas, son fils et Abdelmalek Sellal, ont été libérés dans le secret le plus total. Ce dernier demeure, toutefois, sous la résidence surveillée à Alger. Il paraît que son fils aussi a été libéré dernièrement.
Certains hauts gradés de l’armée ne sont pas contents de cette libération et ils ont fuité l’information à certains activistes opposants établis en Europe. La raison de la libération de ces trois personnes n’est pas encore dévoilée. Certains parlent de raison humanitaire, surtout pour Ould Abbas, mais son fils, El Mehdi, et Sellal sont en bonne santé.
D’autres activistes avancent la thèse de la libération graduelle de tous les ministres, hommes d’affaires et généraux. On parle de plus de 90 hauts gradés de l’armée qui sont derrière les barreaux. Personne ne sait vraiment ce qui se trame dans la haute sphère du régime algérien. Une certitude : les généraux dont Chengriha décident de tout. La présidence n’est qu’une façade chargée seulement de gérer les affaires courantes.
D’ailleurs, pratiquement, aucun ministre ne s’exprime et les Algériens ne connaissent même pas le nom de leur Premier ministre que personne ne voit. La guerre des clans, au sein du régime est permanente.
La Rédaction