ALGERIE (TAMURT) – Le chef d’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, a procédé, cette semaine, à un profond remaniement ministériel. Le deuxième depuis sa pseudo-réélection le 7 septembre dernier. Un nouveau Gouvernement qui n’intéresse presque personne, que ce soit en Algérie ou en Kabylie.
Les ministres algériens ne décident de rien, surtout depuis l’arrivée de Tebboune à la présidence. Toutes les décisions sont prises par les militaires. C’est l’armée qui gère tout, en Algérie.
C’est curieux, cette fois-ci, dans ce nouveau Gouvernement, aucun Kabyle n’y figure. Même les Kabyles de service sont écartés des cercles décisionnels par le régime algérien. Les décideurs algériens, comprendre les militaires, considèrent les Kabyles comme des étrangers qui n’ont pas de place dans leur Gouvernement. D’un côté, ils ont raison.
Par le passé, et même à l’époque de Boumediene, on trouvait toujours un ou deux ministres Kabyles dans chaque Gouvernement. Histoire de camoufler et de voiler la face, mais avec Tebboune et Chengriha, le racisme anti Kabyle est manifeste voire assumé.
Le peuple kabyle à besoin de son propre Gouvernement et il est capable de prendre son destin en main. Il ne partage rien avec le régime algérien.
Idir Yatafen